[8 mars] Portrait de Sara Tahali, chercheuse au CEREFIGE

 
Publié le 8/03/2021 - Mis à jour le 5/05/2023

À l’occasion du 8 mars, journée internationale pour les droits des femmes, l’Université de Lorraine vous propose de découvrir une sélection de celles qui travaillent au quotidien pour la recherche. Zoom sur Sara Tahali, doctorante au CEREFIGE.

Quel est votre parcours ? 

Je m'appelle Sara TAHALI, j'ai 26 ans, je suis en deuxième année de thèse en sciences de gestion. Après mon BAC en sciences physiques et chimie, j’ai eu un DEUG en économie et gestion (Diplôme des Etudes Universitaires Générales) et, ensuite, une licence professionnelle en gestion à la Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales d’Agadir.
Et enfin, j'ai obtenu mon master délocalisé en "marketing et développement des produits" de l’Université de Lorraine en partenariat avec l’ISIAM d’Agadir au Maroc en étant major de la  promotion 2018. 
Depuis la licence, j’ai toujours travaillé parallèlement à mes études. Pendant trois ans en tant que conseillère clientèle dans un centre d’appel international. Ensuite, j’ai rejoint l’université internationale d’Agadir au poste de conseillère en formation et événement d’entreprise. Aujourd’hui, je travaille dans le service de la formation continue tout en continuant à poursuivre mon doctorat.
 

Sur quelle thématique travaillez-vous et quelles en sont les applications ?

Ma thématique générale de recherche porte sur le secteur du tourisme et particulièrement sur le comportement du touriste. J’étudie le paradoxe entre le touriste classique et le touriste durable. Cette recherche est intéressante dans la mesure où elle appuie la complémentarité entre les professionnels et les chercheurs dans le secteur du tourisme. En effet, elle permettra aux entités touristiques de comprendre et de s'aligner aux pratiques exigées par le touriste durable. Un des objectifs est de contribuer à la résilience de l’industrie du tourisme sur le chemin de sa transformation en une activité durable. D’autant plus que la période, que nous traversons, souligne l’importance de cette prise de conscience environnementale.
 

Pourriez-vous partager avec nous une courte anecdote qui vous a poussé à faire ce métier ?

Le premier déclic a eu lieu lors des séances du module "méthodologie de recherche" suivi en M2 Marketing donné par Madame Yildiz Helene et qui m’a fait découvrir le monde de la recherche. Je ne peux pas parler de mon parcours sans parler d'elle et la remercier pour ses encouragements, son soutien et surtout la confiance qu'elle a eue en moi en acceptant d’encadrer ma thèse.
Je partagerai avec vous ma première expérience professionnelle et scientifique dans le cadre de mon mémoire de master. En 2015, j’ai commencé à travailler en tant que conseillère clientèle dans un centre d’appel qui gère les réclamations des clients d’un site de vente privée connu en France. J’ai effectué mon stage de mémoire dans ce centre d’appel et j’ai travaillé sur une problématique majeure de l’entreprise : le taux de rappel et le déclin du niveau de satisfaction des clients. Par une approche scientifique, j’ai pu démontrer l’impact du taux de rappel sur la satisfaction des clients réclamants. Les résultats de mon mémoire ont contribué non seulement sur le plan théorique dans le champ de la réclamation client en particulier sur le taux de rappel, mais aussi sur le plan managérial. Le sentiment de fierté qui a résulté de ce travail de recherche m’a motivé à continuer plus loin dans cette voie.