Conférence "Les enjeux de l’hormonothérapie"

 
Date(s): 
Jeudi 21 juin 2018 - 13:00 - 18:00
Lieu(x): 
Institut de Cancérologie de Lorraine
6 avenue de Bourgogne Amphithéâtre Bussière
54519 Vandœuvre-lès-Nancy

Le 21 juin 2018, à partir de 13h30, aura lieu à l’Institut de Cancérologie de Lorraine un après-midi d’actualités en sénologie. 

Le thème de cette année est : Les enjeux de l’hormonothérapie.

Inscription gratuite mais obligatoire à partir du lien suivant : https://icl-learning.fr/shop/hormonotherapie-du-cancer-du-sein

 

80 % au moins des tumeurs du sein relèvent d’un traitement anti hormonal, car porteuses de récepteurs aux œstrogènes et/ou à la progestérone.

Le terme d’hormonothérapie, certes consacré par le temps, est d’emblée pourvoyeur de malentendus… « Une thérapie à base d’hormones » pense la plupart des femmes… Survenant en fin de Parcours thérapeutique le plus fréquemment, ce traitement va être prescrit pour des années, et nécessite indéniablement d’être personnalisé et rendu compréhensible, afin d’en augmenter l’observance, et ce, quel que soit l’âge de la femme

concernée.

Ainsi, alors que la littérature sur ce sujet évoque de plus en plus les difficultés d’adhésion au traitement, il nous a paru important de revisiter cette thématique, à travers le vécu des uns et des autres.

Les patientes, premières concernées, ont souvent de nombreux a priori face à ce traitement, dont elles ont entendu parler au cours de leur  parcours par les uns et les autres, et souvent plutôt de façon défavorable. (Autres patientes, sites internet, entourage, blogs…). C’est la

raison pour laquelle nous avons souhaité commencer par les écouter, à travers des témoignages recueillis sur ce sujet, et ce en fonction de leur statut hormonal.

Les oncologues qui vont prescrire le traitement vont devoir tenir compte de nombreux paramètres, en sus des recommandations des référentiels, et ce d’autant plus que ce traitement sera différent en fonction du statut hormonal initial. Peut-on dire qu’il existe une hormonothérapie personnalisée, tenant compte de la biographie personnelle de la patiente, permettant d’optimiser adhésion et tolérance ? C’est FLORENCE DALENC,

oncologue à l’Oncopole de Toulouse qui développera cette notion fondamentale.

En illustration, plusieurs situations seront plus spécifiquement envisagées :

  •  Que penser du blocage ovarien associé au TAMOXIFENE, ou aux inhibiteurs de l’aromatase, chez des femmes très jeunes ? Cette question mérite toute notre attention dans le contexte lié à l’âge et aux perspectives de qualité de vie, sociale, personnelle et professionnelle.
  • Faut-il toujours respecter les standard de prescriptions chez la femme ménopausée, ou peut-on encore envisager le Tamoxifène et chez qui ? C’est THIERRY PETIT, oncologue au Centre Paul STRAUSS à Strasbourg, qui nous exposera cette difficile question.
  •  Si l’option d’une hormonothérapie première est connue de tous chez la femme âgée, cette alternative est moins habituellement utilisée chez les femmes jeunes et pourtant ça marche !! C’est le spécialiste de la question, MARC DEBLED oncologue à la Fondation Bergonié à Bordeaux, qui a accepté de nous en faire la démonstration

L’hormonothérapie pose des problèmes spécifiques, et notamment chez la femme jeune de par les effets secondaires induits. Ces effets doivent être connus et pris en compte, tant dans l’immédiat que dans le temps.

Ainsi, la carence en œstrogènes induite par les suppressions ovariennes, seules ou en combinaison avec des inhibiteurs de l’aromatase doit être évaluée. GEORGES WERYHA, endocrinologue au CHU de nancy) saura nous le démontrer.

Les contraintes des traitements oncologiques ne sont pas non plus faciles à intégrer dans la perspective de la fertilité des femmes encore en âge de donner naissance à des enfants. Ces contraintes peuvent être en cause dans la non adhésion à la thérapeutique. Qui de mieux pour nous en parler que MICHAEL GRYNBERG, médecin de la Reproduction & Préservation de la Fertilité, hôpital Beclère à Paris.

Il n’est pas rare de devoir constater un échappement de la maladie malgré les traitements, et si la panoplie des possibilités thérapeutiques ne cesse de s’accroître, il faut en comprendre le sens et les possibilités. VINCENT MASSARD, oncologue à l’ICL de Nancy, saura nous en expliquer les phénomènes

Enfin, THOMAS BACHELOT oncologue au centre Léon BERARD de Lyon nous présentera le présent et le futur des situations de la phase métastatique.

 

En téléchargement : le programme détaillé de la journée

Contact :  enseignements@nancy.unicancer.fr |  Tél. : 03 83 59 83 19 | Fax : 03 83 59 85 77