Leçon inaugurale d'Eric Fullerton, dans le cadre de son obtention de la chaire Fulbright.
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Nous sommes entrés dans un monde numérique où l’information est sans cesse partagée entre téléphones, ordinateurs et voitures et ce, par exemple, à chaque fois que vous envoyez un message à un ami, ouvrez Facebook ou utilisez un GPS.
A l’avenir, de plus en plus d’objets seront connectés et le besoin en calculs numériques sera gigantesque. Lorsque nous parlons de données, nous utilisons les termes de « bytes »* ou « mégabytes » ou même « gigabytes ». Pour comprendre ce qui se cache derrière ces mots, il faut savoir qu’un byte* permet de stocker un caractère, un million de bytes (un Mégabyte) permet de stocker un livre entier ou une chanson, un million de Mégabyte (un Térabyte) permet quant à lui de stocker tous les livres d’une bibliothèque, et un million de Térabytes (un Exabyte) permet de stocker 5 fois tout ce qui a été imprimé depuis le début de l’humanité !
En 2016, le monde a créé 10 000 éxabytes de données soit 315 térabytes chaque seconde de chaque jour, et la quantité de données créées double tous les 2 ans.
Le calcul numérique est devenu tellement indispensable qu’il est tout simple inimaginable de penser que notre société pourrait s’en passer. Le développement économique futur ainsi que la sécurité dépendront de la capacité à stocker, transmettre, et traiter des quantités de données numériques toujours croissantes. La quantité totale estimée de données numériques générées ou copiées pour l’année 2013 uniquement était d’environ 4 400 milliards de Gbytes (4 400 exabytes ou 4.4 zetabytes). Et cette quantité de données continue d’augmenter au rythme de 40% par an, ce phénomène découlant des nouvelles applications comme les smartphones, les voitures autonomes ainsi que l’internet des objets. Une grande part de l’économie digitale dépend de la capacité à stocker à moindre coût sur des disques durs où 1 Gbytes de données coûte actuellement moins de 0,03 €.
Au cours de cet exposé, Eric Fullerton passe brièvement en revue les disques durs, leur rôle au sein de l’économie numérique ainsi que l’état de l’art des technologies. Il évoque ensuite les présages et les défis qui devront être abordés dans le futur. Ces derniers incluant bien entendu les limites physiques des technologies actuelles et la consommation d’énergie des données. Répondre à ces problèmes nécessite de repenser complétement la façon dont nous traitons les données et ainsi fabriquer des ordinateurs qui fonctionnement plus que des cerveaux humains.
We are in a digital world where information is shared between phones, computers and cars each time you text a friend, open Facebook or use a GPS for example.
In the future more and more objects are going to be connected and the need for digital computation will be enormous. Whenever we discuss quantities of data, we speak of bytes, or megabytes or gigabytes : a byte allows to store one character, a million bytes (a Megabytes ) allows to store a book or a song , a million of Megabytes ( a Terabytes ) allows to store all the books of a library , a million Terabytes ( an exabytes) allows to store 5 times what has ever been printed by mankind
In 2016 the world created 10,000 exabytes of data or 315 terabytes every second of every day and the amount of data doubles every two years.
Future economic development and security will depend on the ability to store, transmit, manipulate, and mine ever-increasing amounts of digital data.
Estimates of the total amount of digital data generated or copied in 2013 alone was about 4.4 trillion Gbytes (4400 exabytes or 4.4 zetabytes). The amount of data keeps growing at 40% per year arising for new applications such as smart phones, self-driving cars and the internet of things. Much of digital economy hinges on the ability to store data cheaply on hard disk drives where storing 1 Gbytes of data now cost less than 0.03 € . I will briefly review hard disk drives, its role in the digital economy and the state-of-the-art technologies. I will then discuss what the futures portends and the challenges that must be addressed. These include physical limits of current technologies and the energy uses of data. Addresses these issues may require completely rethinking how we handle data and design computers that operate more the brain.
Conférence en anglais