Remise du Prix de Thèse SJPEG Elinor Oström

 
Publié le 3/03/2016 - Mis à jour le 3/05/2023
La lauréate et son entourage

Le Pôle Scientifique et l’école doctorale "Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion" (SJPEG) de l’Université de Lorraine organisent la remise d’un prix de thèse annuel, dont le premier a été remis le 23 février 2016 à Mme Edina Eberhardt-Toth.

Ce prix, baptisé « Prix Elinor Oström », a pour objectif de récompenser une thèse de grande qualité scientifique dans l’étude des évolutions institutionnelles, s’inscrivant dans l’axe « Mutation des institutions et des organisations ». Elinor Oström est une économiste et politologue américaine (1933-2012), première femme à recevoir le Prix Nobel d’économie en 2009, dont les travaux portent sur la gestion de la vie collective des biens communs.

Le lauréat de ce prix sera désigné chaque année parmi les thèses identifiées par les laboratoires de recherche du Pôle : IRENEE, IFG, BETA et CEREFIGE. La commission d’attribution du prix, composée de 4 membres universitaires extérieurs du conseil de l’Ecole Doctorale SJPEG et de la directrice de l’école doctorale, choisit le lauréat après examen des rapports externes sur les dossiers proposés.

A l'unanimité, la commission d'attribution du prix Elinor Oström a choisie Edina Eberhardt-Toth comme lauréate pour l'année 2015.

Edina Eberhardt-Toth est Professeur Assistant au sein du département Finance Comptabilité Audit Contrôle à ICN Business School et membre titulaire au laboratoire de recherche CEREFIGE de l’Université de Lorraine. Sa thèse, réalisée sous la direction de Jérôme Caby au sein du CEREFIGE, est intitulée « Leviers individuels et organisationnels stratégiques de la performance sociale de l’entreprise : trois études empiriques ». La lauréate a développé dans sa thèse deux éléments nécessaires pour aboutir à un changement des institutions et des organisations concernant la prise de décision : la capacité et la motivation des individus les constituant. Elle a examiné à la fois des acteurs et des structures stratégiques pouvant contribuer à un changement des entreprises vers davantage de respect de l’homme et de l’environnement. Les acteurs étudiés dans sa thèse sont notamment les responsables financiers et les structures examinées sont en particulier les comités de responsabilité sociale et environnementale au sein des conseils d’administration. Ses travaux de recherche doctorale ont été acceptés pour communication et présentés durant sa thèse à quatre conférences internationales à l’étranger – à New York, Boston, Cambridge, Philadelphia - et à huit séminaires en France. Ses travaux de thèse ont été menés sur la base de trois études empiriques. Le premier article a déjà été publié dans la revue Journal of Business Ethics.