Le Jardin des enfants de la Science a encore une fois marqué les esprits cette année en attirant un large public, notamment des élèves du primaire et du secondaire.
L'événement s'est articulé autour d'ateliers de vulgarisation scientifique couvrant plusieurs disciplines. Les membres clés de l'organisation : Anne Courilleau-Gobry – Enseignante en chimie & responsable de la mention Licence Physique-Chimie, Bénédicte Vallée – Assistante de direction & présidente de la Commission Communication de l’UFR SciFA, et la coordinatrice de la mobilisation étudiante Sandrine Pain-Devin - Enseignante-Chercheure affectée au Laboratoire Interdisciplinaire des Environnements Continentaux (LIEC UMR 7360), nous en disent plus sur les objectifs, l'organisation et l'engagement des étudiants dans cette édition.
Q : Anne, quels étaient les objectifs de cette édition de la Fête de la Science ?
Anne Courilleau-Gobry:
Notre principal objectif était de développer l’appétence pour les sciences auprès du jeune public, notamment les élèves de CM1 à la 6ème, à travers des ateliers ludiques et pédagogiques. Ces ateliers couvraient diverses disciplines enseignées à l’UFR SciFA, telles que la chimie, la physique, les sciences de la vie, l’électronique, mais aussi les mathématiques et le génie civil (UFR MIM). Nous avons également collaboré avec des associations ou instituts externes comme l’INRAP, l’association des apiculteurs d’Ogy-Montoy-Flanville, et le Planétarium d’Épinal.
L’idée était de privilégier les activités pratiques pour permettre aux enfants de manipuler et réfléchir à travers des expériences adaptées à leur niveau (cycle 3 de l’Éducation Nationale).
Q : Pouvez-vous nous donner des exemples d'activités proposées aux enfants ?
Anne, Sandrine :
Bien sûr ! Les enfants ont eu l’occasion de :
- Extraire l’ADN d’une banane ;
- Fabriquer des bulles carrées ;
- Essayer de marquer un panier de basket après avoir tourné plusieurs fois sur eux-mêmes ;
- Parcourir un trajet en fauteuil roulant ;
- Pêcher de petites créatures dans des rivières artificielles ;
- Se mettre dans la peau d’un expert en police scientifique en prenant des empreintes digitales ;
- Piloter un robot, ce qui permettait une première approche de la robotique ;
- Coder et décoder des messages secrets grâce aux mathématiques ;
- Découvrir la régulation des populations de requins et maquereaux à travers un jeu de simulation prédateurs-proies ;
- Graver du silex, en démontrant que cette technique ancestrale était déjà en soi une manifestation de l’esprit scientifique...
Q : Bénédicte, les ateliers se sont étendus sur 3 jours par demi-journée ; comment avez-vous organisé les demi-journées des ateliers ?
Bénédicte Vallée :
Dès le mois de juin, nous avons envoyé un message aux écoles élémentaires du territoire lorrain avec les dates de l’événement. À la rentrée, elles ont pu inscrire leurs classes pour une demi-journée, soit le jeudi, soit le vendredi. Nous avons accueilli des classes de CM1, CM2 ou 6ème sur un parcours composé de 3 ateliers, parmi les 27 proposés cette année.
Le Jardin des Enfants de la Science est un événement bien connu, et toutes les inscriptions ont été complètes en moins de 10 jours. Cette année, 75 classes venant de villes comme Briey, Morhange, Neufchef et évidemment beaucoup d’écoles de l’Eurométropole de Metz ont participé, ce qui représentait au total 1763 élèves.
Le samedi après-midi, nous avons ouvert le campus au grand public, accueillant ainsi quelques centaines de visiteurs supplémentaires.
Q : Sandrine, pouvez-vous nous en dire plus sur la participation des étudiants ?
Sandrine Pain-Devin :
Ma mission consiste à informer et mobiliser les étudiants de l’UFR. Dès le mois de septembre, j’organise des réunions pendant la pause déjeuner sur nos deux campus, ISEA et Bridoux. Lors de ces rencontres, je leur présente l’événement et leur propose de s’inscrire en ligne pour participer, selon leurs préférences. Ils peuvent soit accompagner les groupes scolaires à travers les différents ateliers, soit animer l’un des ateliers scientifiques.
Cette année, l’engouement a été incroyable. En seulement trois jours, toutes les places étaient prises ! Nous avons compté un nombre record de participants avec 256 étudiants engagés dans diverses missions. Cet enthousiasme est une véritable fierté pour nous, car cela montre l’envie des étudiants de partager leurs connaissances avec les plus jeunes.
C’est également une opportunité pour eux de développer des compétences en médiation scientifique et d'enrichir leurs connaissances tout en interagissant avec des étudiants de différentes filières et niveaux (Licence, Master). Cela crée une belle dynamique et renforce la cohésion entre eux. Sans leur implication, le Jardin des Enfants de la Science ne pourrait tout simplement pas exister !
Q : Pour conclure, quels sont les moments marquants de cette édition ?
Anne Courilleau-Gobry :
Nous avons noté un brassage exceptionnel entre les étudiants de différentes filières, mais aussi une grande diversité des visiteurs, allant de 2 à 82 ans. Cela démontre que la science peut captiver tout le monde, peu importe l’âge.
Nous tenons à remercier nos partenaires institutionnels (Eurométropole de Metz, Région Grand-Est et l’Université de Lorraine), ainsi que nos collègues de l’UFR MIM, qui ont animé trois ateliers de mathématiques et de mécanique (Info-maths-ique, Objets mathématiques non intimidants (OMNI), Génie civil : Construis-moi). Nous espérons avoir suscité des vocations scientifiques chez les plus jeunes, et nous vous donnons rendez-vous l’an prochain pour la 20ème édition du Jardin des Enfants de la Science !
Le Service Communication – UFR SciFA
Retrouvez les posts relatifs à cette opération sur les pages LinkedIn et Instagram de l'UFR SciFA, ici et ici