Le 22 mai dernier, 8 membres de l'Université de Lorraine ont été honoré·es en tant que membres de l'Institut Universitaire de France (IUF), en reconnaissance de leurs compétences scientifiques exceptionnelles. Mise en lumière des lauréats et lauréates distingué·es. L'IUF a pour mission de promouvoir le développement de la recherche de pointe au sein des universités et de renforcer l'interdisciplinarité. À partir du 1er octobre 2023, les lauréat·es seront officiellement membres de l'IUF pour une période de cinq ans.
Jamal Daafouz (CRAN) 
Jamal DAAFOUZ est professeur à l'Université de Lorraine (ENSEM) et chercheur au CRAN (UMR UL-CNRS) au sein du département Contrôle Identification Diagnostic (CID). Ses recherches se situent dans le domaine de l'automatique et de la théorie du contrôle, se concentrant spécifiquement sur l'analyse et le contrôle des systèmes hybrides et des systèmes en réseau, avec des applications aux procédés industriels.
Cécile Dartyge (Institut Élie Cartan de Lorraine)
Elle est maîtresse de conférence depuis septembre 1995 à l’Université de Lorraine et chercheuse à l’Institut Elie Cartan de Lorraine (IECL, CNRS-UL). Elle a soutenu son HDR en décembre 2004, les travaux de cette période ont été récompensés en février 2006 par le prix Henri Poincaré de l’Académie Stanislas à Nancy. Son domaine de recherche est la théorie analytique des nombres.
Marion Deschamp (CRULH)
Elle est maîtresse de conférence en histoire moderne à l’Université de Lorraine (Metz) depuis 2020. Elle est spécialiste des Réformes protestantes dans le monde germanique et a consacré une thèse à la fabrique des identités protestantes à travers les pratiques du souvenir et de l’image. Ses recherches s’ouvrent désormais aux aspects économiques des cultures confessionnelles et intègrent toujours plus de questions venant de la sociologie des religions et de l’anthropologie de l’économie.
Catherine Deutsch (CRULH)
Catherine Deutsch est professeure de musicologie à l’UFR-ALL de Metz et membre du Centre de recherche universitaire lorrain d’histoire (CRULH). Elle a rejoint l’Université de Lorraine en 2021, après avoir enseigné une dizaine d’années à la Sorbonne. Ses recherches portent sur la musique italienne des xvie et xviie siècles, notamment le madrigal, ainsi que sur la musicologie féministe, l’histoire du genre et l’histoire de la musicologie.
Claire Gaiani (LiBIO)
Ses travaux de recherche se concentrent sur la valorisation d'agroressources et de déchets provenant de leurs transformations afin de développer des ingrédients durables, sains et à haute valeur ajoutée. Elle dirige plusieurs projets de recherche avec comme fil conducteur la formulation de poudres possédant des fonctionnalités d'intérêt. Sa nomination à l’IUF senior « chaire innovation » va lui permettre de se focaliser pendant 5 ans sur la valorisation de 2 brevets.
Stéphane Mangin (Institut Jean Lamour)
Stéphane Mangin est professeur des universités dans le domaine de l'électronique de spin et du nanomagnétisme. Il s'intéresse particulièrement à la manipulation de l'aimantation à l'échelle nanométrique via différents stimuli tels que le champ magnétique, le courant électrique, le courant de spin et la lumière. Il anime l'équipe de recherche Spintronics et Nanomagnetisme à l’IJL (CNRS-UL). Stéphane Mangin s'implique activement dans la diffusion de la science, auprès de différents publics.
Roxane Martin (CREAT)
Roxane Martin est professeure en histoire et esthétique du théâtre à l’Université de Lorraine depuis 2014. Membre du CREAT, elle dirige, pour les XIXe et XXe siècles, la collection « Bibliothèque du théâtre français » des éditions Classiques-Garnier. Ses travaux s’inscrivent au croisement des études théâtrales, de l’histoire sociale et culturelle, de la philosophie du droit pénal. Son projet actuel consiste à développer un important travail sur l’histoire d’une catégorie socioprofessionnelle peu étudiée sous l’angle du travail : l’actrice de théâtre.
Nicolas Rouhier (Interactions Arbres et Microorganismes)
Il est professeur de physiologie végétale au IAM (INRAE-UL) depuis septembre 2011 à la suite d’une première délégation à l'Institut universitaire de France en tant que membre junior en 2009. Ses principaux projets sont centrés sur l’étude des modifications post-traductionnelles de certaines protéines de plantes à l’aide d’approches biochimiques, biophysiques, spectroscopiques et de biologie structurale.