Factuel est allé à la rencontre de Mathilde Barthe, chargée de mission à la Direction Générale des Services, qui a coordonné le comité électoral de ces élections universitaires.
Factuel : Quel est le bilan des élections universitaires du 9 avril, et quelles implications ces résultats ont-ils pour l'université ?
Mathilde Barthe : La campagne électorale regroupait 55 scrutins, pour la plupart des scrutins partiels pour renouveler un ou quelques membres de conseils de composantes de formation, d’unités de recherche, de pôles ou de collégiums. Pour cette élection, il y avait en tout 180 sièges à pourvoir, dont 129 ont finalement été pourvus.
L’enjeu majeur, comme toujours pour ce type d’élections, est de compléter la composition des conseils pour en assurer le bon fonctionnement.
Consultez les résultats des élections du 9 avril 2024
Factuel : Pouvez-vous nous décrire les principaux enjeux qui ont entouré ces élections ?
Mathilde Barthe : Pour l’établissement, l’enjeu est d’assurer le respect du principe démocratique universitaire. Et du côté interne, pour les directions qui organisent les élections, il s’agissait de bien se coordonner, de fluidifier le partage des informations et l’articulation des actions de chacune. Cette organisation est un processus assez complexe, qui fait intervenir beaucoup d’acteurs (6 directions et toutes les composantes concernées par un scrutin) et s’échelonne sur plusieurs mois !
Factuel : Quel était le taux de participation aux élections ? Et quelles sont vos observations sur l'engagement de la communauté universitaire dans le processus démocratique universitaire ?
Mathilde Barthe : Dans le cas d’élections partielles, le calcul d’un taux global n’a pas vraiment de sens, car les effectifs d’électeurs sont très variables : les taux vont de 100% avec 3 membres sur la liste électorale à moins d’1% avec plusieurs milliers d’électeurs.
Les personnels prennent en général part au vote en plus grand nombre que les usagers, pour lesquels les taux de participation sont très variables d’une composante à l’autre. On peut noter aussi que les élections partielles mobilisent en général moins que le renouvellement de l’ensemble des conseils tous les cinq ans.