Cette Journée d'Étude composée d'un panel international d'intervenant·es s'intéresse au rôle significatif des femmes transculturelles et souvent plurilingues à l'époque romantique. Cette période marque un tournant notable avec une participation accrue des femmes à la publication d’articles et à la réalisation de traductions depuis l’italien, le français et l'allemand vers l’anglais. Ces femmes peuvent être natives de la Grande-Bretagne ou issues des communautés d’exilés français, allemands et italiens, conséquence notamment des bouleversements liés à la Révolution française et à l’impact de l’ère napoléonienne en France, en Allemagne et en Italie. Nous explorons donc aussi le rôle significatif qu’elles ont joué, ainsi que les interactions qu’elles ont développées et entretenues avec leurs pays d’accueil et d’origine. Nous souhaitons aussi explorer, comment, dans le contexte encore très masculin de l’édition, les femmes écrivaines ont eu la possibilité de publier et donc d’émerger comme des voix distinctes.
Cette journée souhaite aussi rassembler les chercheurs en études romantiques des sociétés française, britannique, allemande et italienne, d'où la participation de Susanne Schmid (Freie Universität Berlin, Allemagne), Laura Kirkley (Newcastle University, GB), Mirella Agorni (Università Ca’ Foscari Venezia, Italie), Sanja Perovic (King's College, London), Erica Joy Mannucci (Università di Milano-Bicocca, Italie), Sophie Laniel-Musitelli (Université de Lille, France) et Antonella Braida-Laplace (Université de Lorrraine, Nancy, France).
