Anthony Couthures, doctorant en 2ème année de thèse du département CID et Luca Dirheimer, doctorant en 3ème année de thèse du département BioSiS ont été sélectionnés pour participer à la finale Ma Thèse en 180 secondes qui aura lieu jeudi 22 février au Campus Lettres et Sciences Humaines de Nancy. Découvrez dans cet interview croisé comment ils s'y préparent et quelles sont leurs attentes en participant à ce concours.
1. Sur quoi porte votre thèse ?
Anthony : Ma thèse porte sur la conception de stratégies de décarbonation à une échelle mondiale via la théorie des jeux. Actuellement, j'ai modélisé un jeu de négociations internationales sur le climat et j'ai analysé celui-ci. J'essaye de comprendre ce qu'il bloque dans les accords climatiques. Sans surprise, il s'agit de l'incapacité des gouvernements à mesurer leur impact sur le climat, soit parce qu’il y a une sous-estimation des dommages climatiques, soit parce que ceux-ci ne se projettent pas assez dans le temps.
Luca : Mon projet de thèse porte sur le développement de modèles cellulaires 3D, appelés sphéroïdes, qui miment la structure de petites tumeurs. Avec ces modèles, j’évalue la capacité de molécules fluorescentes à marquer spécifiquement les cellules cancéreuses afin de les rendre détectables. Sur le long terme, l’objectif est de fournir aux chirurgiens un moyen de détecter les tumeurs en temps réel dans le cadre de la chirurgie guidée par la fluorescence.
2. Comment vous préparez-vous à la finale ? Quelles sont les principales difficultés ?
Luca : Avec l’aide de tous les formateurs, nous avons appris à améliorer notre discours, notre présence sur scène, à être plus à l’aise. Concernant le discours, le plus difficile n’était pas de vulgariser mon sujet de recherche, mais plutôt de le présenter de façon attractive. Dans la même idée, il a fallu travailler la façon de le présenter sur scène.
Anthony : La finale se prépare principalement par des répétitions individuelles. Nous avons passé la phase de pré-sélection en décembre et maintenant, j'essaye de peaufiner mon discours afin de rendre celui-ci plus fluide et abordable. La principale difficulté est de trouver le bon ton afin de ne pas perdre le public.
3. Qu'attendez-vous de cette expérience ? Avez-vous un objectif en participant à ce concours ?
Anthony : Ce que j'attends de cette expérience, c'est une meilleure capacité de prise de parole en public et surtout promouvoir le sujet de ma thèse. J'aimerais partager mon sujet avec le plus de gens possible, car la question climatique est au cœur de leur préoccupation, principalement les jeunes. Au lieu de tomber dans une éco-anxiété qui n'est pas souhaitable, j'aimerais inciter les gens à être moteur. Même si cela semble à première vue difficile de changer les choses, c'est possible, il faut juste essayer.
Luca : Je me suis inscrit à ce concours car c’était l’occasion de présenter mes travaux différemment de ce dont j’ai l’habitude en congrès ou en réunion. On passe d’un cadre formel à quelque chose de beaucoup plus libre et orienté spectacle. C’est aussi une opportunité de relever un nouveau défi sur le plan personnel.
4. Êtes-vous plutôt stressé ou confiant pour la finale ?
Luca : Je suis confiant pour la finale ! Je me sens à l’aise avec les dernières versions de mon texte et de ma diapositive et j’ai hâte de les présenter. Bien sûr, le jour J, je serai sûrement un peu stressé pendant l’attente de mon passage mais une fois sur scène, il n’y aura plus que le plaisir de présenter.
Anthony : Je ne suis ni stressé ni confiant, j'espère juste que je serai le plus pédagogique possible.
Nous leur souhaitons bonne chance pour la finale !
L'entrée est libre et gratuite.