Cette journée d'études rassemblera quatre présentations de professeurs et chercheurs relevant de disciplines et de positionnement théoriques différents. Ils partagent un même objet : le droit des crimes dits "les plus graves" (génocide, crimes de guerre et contre l'humanité principalement) ; ils partagent un même manque de complaisance : on peut vouloir réagir aux pires atrocités sans cautionner l'ensemble du projet international pénal. Leurs contributions viseront donc à dépasser les analyses techniques de droit positif, afin d'interroger certains tenants de la justice rendue par la Cour pénale internationale, les Tribunaux ad hoc (pour le Rwanda, l'ex-Yougoslavie, le Liban et la Sierra Leone en particulier) ainsi que, plus marginalement, les mécanismes "alternatifs" de résolution des conflits (les Commissions Réconciliation et Vérité, par exemple). En écho, leurs propositions devraient pouvoir nourrir la réflexion et le débat sur le projet de société (mondiale?) qu'emporte la justice internationale pénale, ainsi que sur le droit pénal national.
