L’épisode 10 de DrEAM (Doctor, Explore and Achieve More!) est en cours et prendra fin le 23 novembre prochain. Il donne une nouvelle occasion aux doctorants de l’UL qui souhaitent effectuer un séjour de recherche à l’étranger dans le cadre de leur thèse de se voir attribuer une aide financière déterminante à la réalisation de leur projet.
Pour vous donner une meilleure idée de l’opportunité que représente ce programme porté par LUE, Factuel vous propose de revenir sur l’expérience de plusieurs de ses lauréats revenus de mobilité. Retour aujourd’hui sur l’aventure de Jeanne POULAIN, doctorante en sciences économiques de l’école doctorale SJPEG, qui, en se rendant 4 mois en Suède à l’Université d’Uppsala, a pu approfondir son travail de recherche sur sur les mécanismes de taxation comme levier pour réduire l’inégalité homme-femme.
Factuel : Pourquoi avoir voulu partir à l'étranger dans le cadre de votre thèse ?
« Lorsque l’on fait une thèse, nos sujets de recherche sont très spécifiques. Partir à l’étranger était l’opportunité pour moi de pouvoir échanger avec des chercheurs qui travaillent dans mon domaine de recherche. J’ai contacté un chercheur suédois qui a accepté de me recevoir pour un séjour de 4 mois. Je n’avais jamais visité les pays nordiques, c’était donc également l’occasion de découvrir une toute nouvelle culture »
Factuel : Comment s’est déroulée votre intégration sur place ?
« J’ai été accueillie au sein du centre de fiscalité de l’Université d’Uppsala (Uppsala Center for Fiscal Studies). L’Université d’Uppsala est une grande université avec beaucoup de doctorants internationaux. L’intégration s’est très bien passée, d’autant plus que les suédois sont adeptes du « fika », la pause café que l’on fait plusieurs fois par jour. »
Comment qualifieriez-vous vos conditions de recherche au quotidien ?
« Mes conditions de recherches étaient très bonnes. J’avais un accès à l’Université 24h/24h et 7j/7j, je pouvais alors organiser mon travail que je le souhaitais. Le département d’économie organisait plusieurs séminaires par semaine avec des chercheurs invités venant de grandes universités. Il m’était possible d’organiser des rendez-vous avec eux afin d’échanger sur différentes thématiques de recherche. Aussi, j’ai eu l’occasion de présenter mes travaux de recherche au sein du centre de fiscalité. Mon encadrant était assez disponible, il assistait aux présentations de mes recherches et pouvait donc me donner des conseils avisés sur mon travail. Je suis d’ailleurs toujours en contact avec lui et il continue à me conseiller pour ma thèse. »
Factuel : Quels bénéfices tirez-vous de votre mobilité ?
« Cette expérience a été très enrichissante pour moi. La culture suédoise est très différente de la culture française. Les suédois sont très en avance sur tout ce qui est recyclage des déchets, et écologie. Tout le monde se balade à vélo dans la ville, et c’est très plaisant. J’ai été étonnée du niveau d’anglais là-bas. Les suédois dès le plus jeune âge parlent couramment anglais, cela a donc facilité mon intégration et la consolidation de mon anglais. Le laboratoire de recherche où j’ai été accueillie est très dynamique, les nombreuses manifestations organisées m’ont également permis de m’ouvrir à d’autres disciplines de l’économie. »
Factuel : Quels aspects de votre mobilité vous ont le plus marqué(e) ?
« Le premier jour où je suis arrivée, telle une française, j’ai voulu acheter une baguette à la boulangerie, que j’ai payé plus de 4 euros ! Le coût de la vie est assez élevé en Suède. Sinon, le fait de vivre en plein centre-ville, de pouvoir aller se balader en pleine nature en moins de 10 minutes et de pouvoir faire un barbecue en pleine forêt. »
Factuel : Quel est votre meilleur souvenir ?
« L’un de mes meilleurs souvenir est la célébration de « Midsommar » qui est la deuxième plus grande fête en Suède après Noël, et qui célèbre le solstice d’été. Les personnes se réunissent pour partager un repas ensemble, chanter et danser sur des musiques traditionnelles suédoises. »
Factuel : Cette expérience a-t-elle changé vos perspectives d’avenir ?
« Ce séjour a confirmé ma perspective de travailler à l’étranger, du moins pour mon début de carrière. »
Si vous aussi vous souhaitez faire partie de l’aventure, rendez-vous sur la page web dédiée à DrEAM pour connaître toutes les modalités du dispositif.