Durant un cycle hydrologique, les nappes phréatiques se remplissent lors des précipitations, et alimentant à leur tour les cours d'eau, le débit des derniers fluctuant durant l'année. Il s'agit d'échanges compliqués, dépendant du climat : des précipitations et la température, qui déterminent la quantité d'eau disponible.
En France, nous observons une déjà une baisse du débit des cours d'eau, même s'il pleut autant qu'avant. Selon les modèles scientifiques, la répartition saisonnière des pluies continuera à se modifier dans les années à venir. En conséquence, dans le futur, nous serons fréquemment confrontés à l'assèchement fréquent des cours d'eau durant la période sèche, ce qui amène à rechercher des nouvelles solutions de stockage de l'eau, mais quelle est la meilleure façon de faire ? Des projets sont actuellement construits entre scientifiques et acteurs locaux afin d'établir des projections futures fiables, et trouver des modèles de gestion de la qualité et la disponibilité de l'eau efficaces au niveau territorial.
Philippe Amiotte-Suchet, est maître de conférences à l’Université de Bourgogne, il est hydro-géochimiste, il est chercheur au laboratoire Biogéosciences Unité mixte de Recherche CNRS Université de Bourgogne et EPHE de Dijon.
Biogéosciences est une unité de recherche pluridisciplinaire menant des recherches profondément ancrées dans des domaines tels que l’écologie évolutive, les sciences de l’environnement, la sédimentologie, la paléontologie ou la climatologie.
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