« Notre héritage n’est précédé d’aucun testament », écrivait René Char, Résistant français à l’envahisseur nazi. Si l’ère ouvrant la sortie de la Seconde Guerre Mondiale offrait toutes les opportunités nouvelles pour les luttes sociales, la nécessité de la mémoire collective semble aujourd’hui plus que jamais nécessaire. Où allons-nous ?
Le Programme du Conseil National de la Résistance nous offre peut-être une référence stable pour le mouvement social : il a permis l’instauration de la Sécurité Sociale (Maladie, Famille, Retraite, Accidents de Travail), engagé la France dans l’élargissement au plus grand nombre de l’enseignement scolaire et universitaire, soutenu la nationalisation de l’énergie contre les « féodalités financières » et voulu la souveraineté populaire et l'indépendance nationale.
L’UNEF, syndicat étudiant, propose aux étudiants de revisiter cet héritage « précédé d’aucun testament » en participant à la projection d'extraits du film de Gilles Perret, les Jours Heureux, entrecoupées de discussions.