Labellisation de l'Ouvrage "Nouvelles perspectives en entrepreneuriat" par la Fondation Nationale pour l'Enseignement de la Gestion des Entreprises (FNEGE)

 
Publié le 22/03/2021 - Mis à jour le 3/05/2023

Et si, pour comprendre l’entrepreneuriat, il convenait d’aborder le sujet d’une autre façon ? Telle est la question centrale proposée par Christophe SCHMITT (IAE Metz/CEREFIGE) dans son dernier ouvrage qui a été labellisé au niveau national par le Collège de Labellisation de la FNEGE. 

Avec cet ouvrage, c'est le 6e de Christophe SCHMITT qui aura été labellisé par la FNEGE, dont un qui a reçu le prix national du meilleur essai en management.

Dans cet ouvrage en question, l’auteur montre que, depuis l’émergence de la logique effectuale avec les travaux de Sarasvathy autour des années 2000, la recherche en entrepreneuriat se construit autour d’un modèle implicite de la communication : le modèle du télégraphe de Shannon. Ce modèle, en s’appuyant sur le paradigme de la décision, mécanise la représentation de l’entrepreneuriat, tant et si bien que celle-ci ne correspond plus aux situations que rencontrent les entrepreneurs au quotidien. 

L'ouvrage propose, conséquemment, une nouvelle théorie de l'entrepreneuriat, cette fois-ci à travers le paradigme de l'agir entrepreneurial et le modèle de l’orchestre de l’École de Palo Alto, permettant de relier action et décision entrepreneuriales. Dans cette perspective, est mobilisée une théorie encore peu présente dans la recherche en entrepreneuriat : la théorie de la communication, laquelle s’intéresse essentiellement aux interactions entre les individus en situation. Celles-ci peuvent être conscientes, inconscientes, explicites ou encore implicites, mais toujours liées aux subjectivités en présence. Dans ce sillage, la mobilisation du modèle de l’orchestre de l’École de Palo Alto, d’inspiration systémique et portant sur la complexité des interactions humaines, semble donc plus appropriée et permet d'aboutir aux conclusions suivantes :

  • il n'y a pas d'entrepreneuriat sans porteur de projet ;
  • il n’y a pas d’entrepreneuriat sans projet ;
  • il n’y a pas d’entrepreneuriat sans acteurs de l’écosystème (financeurs, structures d'accompagnement, ...) ;
  • il n’y a pas d’entrepreneuriat sans communication entre les trois éléments susmentionnés.

L'entrepreneuriat serait bien, en somme, l’expression de l'interaction entre les 3 éléments que sont l'entrepreneur, le projet et l'écosystème.