Eloïse Terrec, étudiante en Licence professionnelle "collaborateur droit social" à l'IRT à Nancy, et sportive de haut niveau en marche athlétique, évoque pour Factuel l'après-confinement et ses performances récentes en compétition.
Vous venez d’obtenir le titre national de votre discipline dans un contexte plus que particulier, comment avez-vous réussi ce challenge ?
Suite au confinement j'ai repris doucement le chemin de l'entraînement, je me suis entraînée tout l'été chez mes parents. Donc j'étais habituée à m'entraîner dans ce contexte. Au niveau de la compétition les choses étaient différentes par rapport à d'habitude : masque et distanciation sociale, mais j'ai su mettre ça de côté, je veux tout donner et rester motivée pour les seules compétitions de l'année.
Comment avez-vous géré votre entraînement durant la période de confinement ? Quelle a été la plus grande difficulté ? Quelles solutions avez-vous mis en place ?
Pendant le confinement j'ai fait une sorte de pause, je faisais tout à l'envie. Soit je faisais du renforcement musculaire, soit j'allais marcher ou courir en respectant les obligations du gouvernement. La plus grande difficulté était de rester motivée... c'est dur d'aller s'entraîner pour des "éventuelles" compétitions dans plusieurs mois. J'ai quand même essayé de faire au mieux, je n'ai pas de solution miracle pour rester motivée pour l'entraînement mais il faut juste ne pas se forcer et faire les choses à l'envie.
Quels sont vos projets et ambitions à venir ?
À court terme j'ai les championnats de France du 20km le 15 novembre où je compte bien faire mon record et monter sur la boite, et pourquoi par la plus haute. À plus long terme le fait que les JO de Tokyo soient reculés d'un an ça me laisse une chance d'y participer, donc je vais tenter une qualification aux jeux même si je sais qu'il me reste beaucoup de chemin à faire avant cela !
photo d'illustration : Bruno Nascimento - Unslpash