Dans le cadre de leurs études en information-communication, Sarah, Amélie, Camille et Clément, quatre étudiants de l'Université de Lorraine ont décidé de travailler sur la thématique des violences commises sur les femmes pendant les soirées étudiantes. Le résultat de ce travail sera exposé à la maison des étudiants sur l'île du Saulcy, pendant le mois de mai. La date reste à définir en raison des derniers évènements sanitaires.
Ce projet a démarré d'un constat frappant : sous l'emprise de l'alcool ou de l'adrénaline d'une soirée, beaucoup de situations dérapent et des actes de violences sont commis. L'objectif de ce travail est clair : il s'agit dans un premier temps de recenser les cas de violences faîtes sur les femmes pendant des soirées arrosées. Pour se faire, les étudiants ont décidé de réaliser un questionnaire, largement diffusé aux étudiants et personnels de l'Université de Lorraine. Ce questionnaire permettait à ces derniers, de livrer de manière anonyme, leurs témoignages. Le but de l'étude est de comprendre les comportements des victimes de ces violences (comment ont-elles réagi, se sont-elles tournées vers des associations d'aide …) mais aussi celui des témoins. En effet, il s'agissait également de comprendre les freins ou les motivations qui poussent une personne à venir en aide à une femme en difficulté lors d'une soirée. Beaucoup de témoins décident de ne pas intervenir, souvent par peur, alors que de simples geste peuvent sauver l'intégrité physique des victimes.
Les résultats de ce questionnaire ont fait l'objet d'une analyse et ont permis de remplir un deuxième objectif, celui d'informer. Peu de gens sont au courant des différents organismes qui existent permettant de prendre en charge les étudiants en difficultés. Les responsables du projet se sont donc tournés vers le SUMPPS, un centre d'accueil de jeunes en situation de détresse personnelle. Conjointement avec ce centre, ils ont décidé de réaliser une exposition mettant en lumière les résultats de cette enquête afin d'interpeller les étudiants, mettre en avant le centre d'accueil et surtout faire évoluer les mentalités afin d'éviter que ces situations ne se reproduisent.
C'est pourquoi, courant du mois de mai, se tiendra une exposition où vous pourrez retrouver, lors de son vernissage, des membres du SUMPPS et les étudiants en charge du projet, afin de discuter avec eux, peut être apporter quelques témoignages mais également constater le travail réalisé.