Quel a été votre parcours avant la thèse ?
Après une Licence en sciences de l’information en 2012, j’ai obtenu un Master en 2015 en Genre et Politiques Publiques (filière de droit public français) de la Faculté des Sciences Juridiques, Économiques et Sociales de Rabat (Maroc). J’ai travaillé par la suite pendant 4 ans en tant que Chargé des archives publiques centrales dans un organisme public marocain.
Qu’est-ce qui vous a amené à faire une thèse ?
Mon objectif de carrière était de devenir enseignant-chercheur et faire de la recherche dans les sciences de l’information et de la communication, et ce depuis le début de mes études supérieures. C’est ma seule et unique motivation.
En quoi consiste votre activité de recherche ?
Ma thèse s’inscrit dans le domaine des sciences de l’information et de la communication. C’est une étude des pratiques d’information et de communication des usagers des applications mobiles de santé au Maroc. Il s’agit d’étudier leur perception sur l’influence de l’exploitation des données personnelles par les TIC sur leurs pratiques.
La première raison du choix du Maroc est le fait qu’aucune étude sur ce sujet n’a été menée et que la documentation est pauvre dans ce domaine. La deuxième raison est la proximité géographique et culturelle qui m’a facilité la tâche pour connaitre le terrain et recruter des interviewés lors de mon enquête.
Comment envisagez-vous l’après thèse ?
M’orienter vers la recherche et l’enseignement universitaire en France ou à l’étranger. Pour être sincère, le cadre de la recherche en France est plus attractif dans le domaine des sciences de l’information et de la communication. Au moment où certains pays (notamment le Maroc) disposent d’un seul établissement de formation dans cette discipline qui n’enseigne que les généralités du domaine ou des spécialités réduites en terme de nombre (ex. Archivistique et bibliothéconomie), presque toutes les facultés françaises (y compris celles d'outre-mer) forment en SIC et disposent de centres de recherche dans cette discipline.
La Lorraine ? J’ai découvert sa culture, son patrimoine, ses résidents, etc. J’aimerais bien m’installer ici ! Si je n’avais pas fait de doctorat, je n’aurais pas connu cette région.
Pour se lancer dans le doctorat, sentez-vous important de développer une relation privilégiée entre doctorants et docteurs de l’Université de Lorraine ?
La relation avec nos anciens (docteurs) est toujours importante. La preuve est que plusieurs professeurs au Crem ont été doctorants à l’UL. A travers leur expérience, on peut apprendre énormément de chose. En outre, ce qui est vraiment important est le lien d’attachement à la structure où on était et où on est toujours : certains docteurs, pour une raison ou une autre, disparaissent une fois avoir eu leur diplôme ; pour d’autres, ils sont toujours là au service de la communauté.
Que pensez-vous du projet Alumni-Docteurs de l’Université de Lorraine ? Avez-vous envie d’adhérer à cette communauté ?
C’est une très belle initiative. J’ai toujours dit que l’union fait la force. J’ai pleinement envie d’y adhérer à l’instar de l’association des doctorants du laboratoire où j’effectue ma thèse « AJC-Crem ».
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