Les nouvelles facettes du doctorat

 
Publié le 19/09/2018 - Mis à jour le 9/11/2018

Depuis le 1er septembre 2018, le paysage des écoles doctorales de l’Université de Lorraine a été profondément remodelé. Et s’enrichit d’une Maison du doctorat.

Depuis le 1er septembre, les doctorants s’inscrivent, se réinscrivent et soutiennent leur thèse dans de nouvelles écoles doctorales. Cette reconfiguration est initiée en 2015 par Frédéric Villiéras, vice-président du conseil scientifique, qui prend en compte les remarques du Haut conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (HCERES), où des incohérences de périmètre des écoles doctorales, notamment une redondance de certaines disciplines, sont pointées. Et pour cause, l’organisation des services du doctorat est encore héritée des 4 anciens établissements.

Suite à un travail d’une année avec les directeurs d’écoles doctorales et le Conseil lorrain des écoles doctorales (CLED), le périmètre des écoles doctorales a été redéfini, menant à leur évolution ou à leur création. Il a aussi mené à la création de la Maison du doctorat, qui ouvrira ses portes en janvier 2019 au sein de l’Ecole des mines à Nancy, et à la Maison de l’université à Metz. Ce lieu prend racine dans le projet d’établissement 2018/2022 et accompagne une politique de valorisation du doctorat volontariste.

Un nouvel outil au service des doctorants : la Maison du doctorat 

« En rassemblant les services rendus à la communauté doctorale, nous rendons ce diplôme, qui est tout de même le diplôme le plus élevé et internationalement reconnu, plus visible, précise Clotilde Boulanger, vice-présidente déléguée à la stratégie doctorale. Nous souhaitons le rendre plus attractif auprès des étudiants et accentuer sa reconnaissance auprès des futurs employeurs de nos docteurs. Contrairement aux idées reçues, le doctorat dote nos étudiants de compétences qui correspondent au marché du travail. »

La Maison du doctorat permet aussi de renforcer l’efficience de la gestion administrative et pédagogique des doctorants, notamment pour l’accueil des doctorants internationaux. « Si près de la moitié des doctorants sont étrangers, nous avons encore un effort à faire pour internationaliser les études doctorales, en encourageant les thèses réalisées en cotutelle internationales (dispositif déjà bien connu par nos collègues) mais aussi en développant la mobilité vers des laboratoires étrangers pour les doctorants lorrains, en mettant en place des écoles d’été et des programmes courts de formations pluridisciplinaires, précise Clotilde Boulanger. »

Le nouveau paysage des écoles doctorales

L’Université de Lorraine compte 8 écoles doctorales. Parmi elles, trois écoles restent inchangées : BioSE (Biologie, santé, environnement) dont le directeur est Patrick Menu, IAEM (Informatique, automatique, électronique et mécanique) dirigée par Didier Maquin et SJPEG (Sciences juridiques, politiques économiques et de gestion) dont le directeur est Jean-Noël Ory.

Deux écoles doctorales voient leur périmètre de recherche évoluer et leur nom changer. Les écoles doctorales  Stanislas et Fernand Braudel s’échangent ainsi quelques laboratoires, afin de correspondre de manière plus pertinente à leur domaine scientifique. Fernand Braudel devient ainsi Humanités Nouvelles – Fernand Braudel, et a comme périmètre de recherche le domaine arts, lettres et langues, tandis que Stanislas devient SLTC (Sociétés, langages, temps, connaissances), plus orientée sur les sciences humaines et sociales.

Enfin, EMMA, RP2E et SESAMES évoluent plus radicalement, en se reconfigurant de manière plus lisible autour de pôles scientifiques de référence. Elles donnent ainsi naissance à C2MP (Chimie, matériaux, mécanique, physique), adossée aux pôles scientifiques CPM et M4, à SIMPPE (Science et ingénierie des molécules, des procédés, des produits et de l’énergie), adossée au pôle scientifique EMPP et à SIReNa (Science et ingénierie des ressources naturelles), adossée aux pôles scientifiques A2F et OTELo.

Les directeurs des nouvelles écoles doctorales ont été désignés. Le conseil scientifique du 18 septembre 2018 a ainsi validé les candidatures de Dominique Daloz pour C2MP et de Jérôme Sterpenich pour SIReNa; celui du 16 octrobre a validé Christine Gérardin pour SIMPPE, Cécile Bertrand-Dagenbach pour SLTC et Béatrice Fleury pour Humanités Nouvelles – Fernand Braudel seront examinées par le conseil scientifique du 16 octobre 2018.

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