Rencontre avec Mélanie Roland, doctorante LUE : « de nombreuses répercussions et applications pour tous les organismes vivants »

 
Publié le 29/03/2017 - Mis à jour le 2/05/2023

Quel a été votre parcours avant de démarrer ce doctorat au sein de Lorraine Université d’Excellence ?

Je m'appelle Mélanie Roland, j'ai 23 ans (bientôt 24). Mon parcours avant le début du doctorat a été "classique" ; j'ai obtenu un baccalauréat scientifique à Longwy (54) en 2011, j'ai ensuite effectué une licence en sciences du vivant (devenue "licence sciences du vivant et de l'environnement" au cours de mon cursus) à Nancy que j'ai validée en 2014 et dont les options étaient plutôt orientées vers de la physiologie végétale et de la biologie moléculaire. Après la licence j'ai poursuivi en Master biologie et écologie pour la Forêt, l'Agronomie et la Gestion des Ecosystèmes (FAGE) toujours à Nancy en spécialisation Biologie Intégrative de l'Arbre et des plantes cultivées, dans la continuité de mon parcours. Au cours du master, j'ai effectué 2 stages. Le premier en M1 a duré 2 mois et a été réalisé auprès du Dr Jérémy Couturier dans l'UMR 1136 Interactions arbres-microorganismes à l'Université de Lorraine à Nancy, dans l'équipe réponse aux stress et régulation redox, dirigée par le Dr Nicolas Rouhier. Le sujet concernait la caractérisation de protéines impliquées dans des transferts de soufre chez les plantes. Le stage de M2 a duré 6 mois et s'est déroulé au Luxembourg Institute of Sciences and Technology sous la direction de Sylvain Legay. J'ai validé mon Master 2 en septembre 2016 et j’ai commencé un doctorat au sein de Lorraine Université d'Excellence au 1e octobre 2016.

Pouvez-vous résumer en quelques mots le sujet de votre thèse pour des non spécialistes du domaine ?

Ma thèse a pour principal objectif d'élucider les mécanismes moléculaires impliqués dans la biogénèse des centres fer-soufre (Fe-S) chez les plantes. Ces protéines jouent un rôle crucial pour de nombreux processus cellulaires des organismes vivants (réparation de l’ADN,  respiration ou photosynthèse). Je m’appuie sur une plante « modèle » pour la recherche scientifique : Arabidopsis thaliana (ou « Arabette des dames »).

Concrètement, par quoi avez-vous commencé votre travail de recherche à votre arrivée ?

Mon travail a débuté par un travail de bibliographie afin de bien identifier la problématique de mon sujet de thèse. J'ai ensuite assez rapidement débuté la phase expérimentale en utilisant notamment des techniques de biologie moléculaire et de génie génétique. Ces premières étapes visent à isoler les gènes codant pour certaines protéines d'Arabidopsis thaliana.

Comment cette thèse s’inscrit-elle dans un défi sociétal de Lorraine Université d’Excellence ?

Ma thèse fait partie des sujets hors défis sociétaux, cependant, le sujet évoqué est à mon sens très  ambitieux ce qui le place tout naturellement dans le cadre LUE et les études fondamentales envisagées peuvent avoir de nombreuses répercussions et applications tant les processus étudiés sont essentiels pour tous les organismes vivants.