Une Journée à l’Université pour les lycéens lorrains

 
Publié le 11/02/2015 - Mis à jour le 4/05/2023
Deux lycéennes de dos, alors qu'un bus Mettis traverse le campus du Saulcy.

Du 9 au 11 février 2015, les lycéens lorrains étaient invités à découvrir l’université de l’intérieur avec ses campus et ses services aux étudiants. En pleines vacances scolaires, ils sont venus de Stenay, Forbach, Neufchâteau, Thionville, Epinal, Saint-Dié, Lunéville, Metz ou Nancy. Ashraf est étudiant en master de Droit public et de Sciences politiques, il guide une douzaine de lycéens venus des quatre coins la Lorraine en direction de l’amphi Lemoine. Ils passeront le bac en juin, mais ils s’apprêtent déjà à assister à leur premier cours de droit, parmi les étudiants de première année.

Tous s’accordent sur l’objectif de leur journée : « Découvrir ». « Je pense que c’est très différent du lycée… Est-ce que le cours sera ennuyeux ? » Se demande Yang. Une de ses camarades s’inquiète « est-ce que c’est plus dur de suivre ? Dans un amphi, il y a beaucoup plus de monde ! » A l’issue du cours, le soulagement : « je suis rassurée, j’ai vu que l’on pouvait poser des questions et que nous avions le temps de prendre des notes ». Nicolas, un autre accompagnateur étudiant en licence LLCER Anglais rassure son groupe sur les cours en amphithéâtre : « Ils ne concernent qu’une minorité de cours dans l’année ».

« Les lycéens sont un peu égarés au début, c’est normal » observe Ashraf qui n’a pas été avare de conseils. « J’ai cherché à leur faire bénéficier de ce que j’ai connu au cours de mon cursus » souligne-t-il. Les principales questions concernaient l’ambiance entre étudiants, mais aussi l’organisation des études et des examens. « Le vécu c’est ce qu’il y a de mieux, j’essaie d’être sincère et de ne pas leur laisser croire que c’est facile à l’université : il faut travailler dur pour réussir ». Si l’entrée à l’université n’est pas sélective, l’étudiant insiste : « c’est comme un filtre : en première année on est peut-être 300, mais ensuite plus que 100 et moins d’une trentaine en master ! »

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