Factuel est allé à la rencontre d'Abdelrahmane SEKKAI, animateur de Lab d’innovation et de transformation publique et designer de service, embauché en janvier dernier dans le cadre du « Deep Change Lab » du programme SIRIUS.
L’objectif de ce laboratoire d’innovation est de porter le changement pour être plus efficace auprès des utilisateurs des services du site lorrain. Abdelrahmane rejoint l’équipe du « Deep Change Lab » composée de Rachida Rajouh, ingénieure d'études innovation et transformation, et Sabine Goulin, responsable du volet et Directrice Générale Adjointe Déléguée à la stratégie et au pilotage et conduite du changement.
Quelles sont vos missions dans le cadre du Deep Change Lab ?
Le Deep Change Lab a pour vocation d’accompagner les projets de l’ensemble des partenaires de recherche visant l’amélioration de nos services à destination des usagers. Son objectif est de développer une culture de l’innovation en utilisant les méthodologies du design. Dans ce cadre j’interviens en tant que designer de service et animateur du lab. J’ai pour mission de construire et mettre en œuvre le lab, de définir une offre de services cohérente avec les ambitions du projet, d’assurer l’animation et d’accompagner les utilisateurs du lab. L’ensemble de ces missions permettra d’initier une dynamique positive au service de la transformation et du changement de culture.
Quel a été votre parcours ?
J’ai été formé aux méthodologies du design lors de mon cursus Universitaire avec une Licence en arts appliqués à l’Université de Nîmes. Suite à cela j’ai poursuivi avec un Master 1 & 2 Design Interaction, Innovation, Service à l’université Bordeaux III Montaigne. Dans un cadre entrepreneurial, j’ai eu différentes expériences qui m’ont permis de mettre en pratique mes compétences et mon expertise en design. J’ai pu accompagner plusieurs démarches innovantes et participatives : des diagnostics partagés, un avis citoyen pour une collectivité, l’accompagnement d’une coopérative d’activité et d’emploi dans la définition des besoins nécessaires à sa transformation.
Ces expériences m’ont permis de mettre à en application des démarches d’innovation collaborative et d’accompagner le développement de différentes structures. Mes principales actions ont été d’imaginer et de formaliser des temps d’intelligence collective et de conduite de projet comme par exemple : des diagnostics partagés, des ateliers de co-conception et d’idéation autour desquels se structurent des interactions et des échanges.
Quelles seront vos premières actions en tant qu’animateur du Lab d’Innovation et Transformation Publique ?
Les premières actions entreprises en tant qu’animateur du lab d’innovation et transformation publique, concernent d’abord la mise en œuvre du lab sur plusieurs niveaux. Dans un premier temps, j’ai travaillé sur la définition des process et des méthodologies d’accompagnement des futurs projets qui pourront intégrer le dispositif. Dans un second temps, j’ai participé à la construction d’un appel à marchés pour des prestations extérieures spécialisées dans la formation et l’accompagnement de projets de transformations. En parallèle de cette activité, nous avons commencé la réflexion autour de travaux sur l’offre de services.
Dans cette dynamique, un réseau d’ambassadeurs verra prochainement le jour afin d’offrir à tous les agents de nos établissements, l’opportunité de s’impliquer dans cette démarche innovante. Ils disposeront de formations qualifiantes sur des thématiques d’innovation publique, de design de service, de transformation et d’amélioration de processus. Ces nouvelles compétences permettront d’accompagner les projets de transformation. Afin de préparer au mieux le lancement de l’appel à candidature de ces ambassadeurs, j’ai rédigé en collaboration avec l’équipe les documents supports nécessaires (fiche de missions, fiche de candidature…). L’espace du futur lab d’innovation publique sera implanté dans les locaux de la présidence Léopold de l’université de Lorraine. Je contribue à la mise en place et l’aménagement de ce nouvel espace d’innovation partagé.
En parallèle de ces actions, les travaux du lab ont débuté par l’accompagnement du projet iTop, future outil d’assistance qui remplacera prochainement le Helpdesk. Ma collègue et moi accompagnons la direction du numérique dans la réflexion et la mise en forme de cet outil notamment sur la définition du catalogue de service des directions centrales et composantes. L’intérêt de l’intégration du Lab dans ce processus et d’apporter des dispositifs innovants facilitant la réflexion tout en considérant les usagers finaux de ce nouvel outil.