Le challenge étudiants "48H pour faire vivre des idées" a eu lieu du 20 au 22 novembre. L'occasion pour Raphaël BARY et Vincent BOLY, enseignants-chercheurs à l’ENSGSI et co-créateurs et organisateurs du dispositif, de nous présenter ce concept original :
L’opération 48H donne l’occasion à un millier d’étudiants sur 4 continents d’expérimenter la créativité en groupe. Et cela, dans des conditions similaires à ce qui se fait dans l’entreprise puisque, sur la base d’un sujet industriel, ils ont un temps limité pour produire un maximum d’idées nouvelles et innovantes au sein d’équipes pluridisciplinaires. La plupart des étudiants qui participent à cette opération ont un cursus scientifique et il est important qu’ils complètent leur sens rationnel et cartésien avec des aptitudes créatives et divergentes – des aptitudes que le système scolaire a plus tendance à étouffer qu’à développer. Avec l’expérience, nous voyons qu’ils en sont tout à fait capables, et que surtout, ils prennent plaisir à découvrir ou redécouvrir la créativité qui est en eux.
L’opération 48H est sans doute la plus grande séance de créativité collective simultanée au monde.
Au travers de la formation 48H, nous souhaitons également casser les murs entre l’entreprise et l’université. Et cela fonctionne ! Les étudiants sont motivés pour coopérer avec des responsables industriels, ils travaillent jour et nuit pour répondre à la demande confiée et se montrer à la hauteur des attentes des entreprises. Les étudiants déclarent vivre ainsi une expérience professionnelle réelle avec l’ambition de produire des résultats valorisables. Pour certains, c’est la première expérience de ce genre ! Les étudiants affirment avoir appris par la pratique ce qu’est la créativité, la recherche d’informations spécialisées ou la collecte de données dans les bases de brevets. De l’autre côté, les entreprises bénéficient de pistes d’innovation concrètes et d’une nouvelle dynamique de collaboration avec l’université et ses ressources diversifiées et enrichissantes. Certaines entreprises, notamment les PME/PMI, se forgent enfin une expérience en Open Innovation, qui se révèle un atout précieux pour leur développement. »