Voilà 150 ans, la Faculté de droit renaissait (de ses cendres), à Nancy.
L’événement d’hier appelle celui d’aujourd’hui.
La Faculté de droit de Nancy, c’est un héritage. Celui de ses « grands professeurs », qui ont su assurer son rayonnement intellectuel, son prestige également. Leurs œuvres apparaissent comme les lettres de noblesse de la Faculté. Cet héritage est là. Il s’agit de se l’approprier, de se le réapproprier, ce qui signifie : le rendre présent aujourd’hui. Évaluer cet héritage, le maintenir en vie, le relancer – le cas échéant autrement. Point d’éloge panégyrique ici. Seulement l’ambition de transmettre, en gardant à l’esprit cette mise en garde de Jacques Derrida : réaffirmer un héritage, c’est lui être à la fois fidèle et infidèle.
Cette journée du mardi 25 novembre 2014 se composera de parcours qui convergeront vers un événement, qui viendra la clôturer d’une manière originale.
De 9h30 à 17h30 se succèderont des « Séquences », autant d’itinéraires entre le passé et le présent : tables rondes, débats, expositions autour de ces grands professeurs de la Faculté de droit de Nancy. Ici, François Gény, là Paul Durand… Ici André Vitu, là René Roblot, mais aussi Pierre Voirin, Charles Chaumont, Raymond Carré de Malberg, François de Menthon, Pierre-Henri Teitgen, François Luchaire, et d’autres encore…
Puis viendra à 18h00, dans le Grand amphi de la Faculté, le moment de la mise en scène, celle de Charles Tordjman, pour un événement – « théâtralisé » – conçu par Frédéric Géa, avec des membres de l’équipe de recherche en droit privé, sciences criminelles et en histoire du droit – l’Institut François Gény –, ainsi que des chercheurs en droit public. Des ombres, des lumières. Des gestes, des fragments (de texte). La mémoire. La dette, et la promesse… Ce moment sera celui des « Présences ». Celles d’hier, comme celles de demain. D’une Faculté au cœur de la Cité. Et résolument dans son temps.
A tous, les portes de la Faculté de droit de Nancy seront ouvertes, du matin au soir. Comme une invitation à entrer dans son « monde ».
