Lancement du projet LiFE, une nouvelle étape pour une autonomie européenne en lithium

 
Publié le 9/02/2022 - Mis à jour le 2/05/2023
Lancement du projet LiFE, une nouvelle étape pour une autonomie européenne en lithium

Après la validation technique de son procédé Li-Capt® d’extraction de lithium sur des saumures de géothermie du sous-sol Alsacien et du sous-sol de Cornouailles (Angleterre), la start-up GeoLith lance son programme d’industrialisation LiFE (Lithium For Europe) en partenariat avec l’industriel Tronox, le Laboratoire Réactions et Génie des Procédés(1), l’Institut Charles Sadron(2) ainsi qu’avec le Laboratoire Lumière, nanomatériaux et nanotechnologies(3).

Le procédé Li-Capt® est un procédé d’extraction éco-responsable du lithium présent en faible proportion dans des eaux du sous-sol de certaines régions du monde, notamment dans le bassin rhénan. Il permet ainsi d’accéder à de nouvelles ressources jusqu’à présent inexploitables et pourrait permettre de produire du lithium sur les sols français et européen et ainsi garantir notre souveraineté sur ce métal critique pour la transition énergétique. Afin de passer de la phase laboratoire et pilote à la phase de démonstration industrielle, GeoLith a initié un projet collaboratif avec Tronox, l’équipe SAFE du LRGP, l’ICS et le L2n pour étudier les phénomènes d’extraction du lithium, monter en échelle la production de son matériau Li-Capt® et étudier son cycle de vie (vieillissement et recyclage).

Le projet LiFE d’un montant global de 1,6 M€, en partie financé par la Région Grand Est, va permettre de produire les premières centaines de kilogrammes de matériau et démontrer l’efficacité du procédé Li-Capt® sur une échelle préindustrielle. Dans ce programme de 24 mois coordonné par GeoLith, Tronox et GeoLith auront pour mission d’élaborer la mise à l’échelle de la production du matériau Li-Capt® tandis que le LRGP aura pour objectif d’étudier la fluidique des saumures au sein du matériau et d’orienter GeoLith dans la mise en forme de celui-ci dans des cartouches « filtrantes », l’ICS aura la charge de caractériser le matériau et d’étudier son recyclage en fin de vie, le L2n quant à lui étudiera le vieillissement de celui-ci.

Découvrir le procédé Li-Capt® en vidéo (01 :43)

(1) LRGP (CNRS / Université de Lorraine)

(2) ICS (CNRS / Université de Strasbourg)

(3) L2n (CNRS / Université de Technologie de Troyes)

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