Retour d'expérience des doctorants en mobilité internationale

 
Publié le 12/11/2019 - Mis à jour le 14/11/2019
DrEAM

Le 4 novembre 2019 l’appel à candidatures pour l’épisode 3 de la mobilité internationale des doctorants s’est clos. 12 doctorants ont candidaté, la Commission Internationalisation du Doctorat se réunit ce mardi 12 novembre pour examiner les projets reçus. En attendant le dévoilement des résultats, voici un aperçu de l’expérience qui attend les doctorants sélectionnés :

 

 

Pourquoi avoir candidaté à DrEAM ?
Angélique VOLFART, accueillie à Cambridge University, Cambridge, Grande Bretagne

J’ai candidaté à DrEAM afin de mettre en pratique une collaboration débutante avec des chercheurs de l’Université de Cambridge. Nous avions déjà eu plusieurs réunions avec ces chercheurs, que ce soit par Skype ou en face à face après les avoir invités dans notre laboratoire. Le meilleur moyen pour passer à l’étape suivante et réellement commencer à développer les paradigmes expérimentaux dont nous avions longuement discuté et qui avaient pour but de faire un pont entre nos intérêts de recherche et les leurs, était que je vienne directement dans leur unité pour être en interaction directe avec eux.

Agathe VIRFEU, accueillie au National Institute for Materials Science NIMS, Tsukuba, Japon

Je souhaitais partir à l’étranger durant ma thèse et mon directeur de thèse m’a proposé cet appel à projet, alors j’ai tout de suite acceptée. La deuxième étape était de choisir le pays et le groupe de recherche dans lequel je pourrais partir. Je n’ai jamais vraiment pensé partir au Japon mais nous connaissions un post-doctorant qui a travaillé sur le même composé que moi alors c’était l’occasion ou jamais d’aller dans un institut national japonais réputé dans le domaine de la recherche en matériaux avec des moyens très importants tels qu’un synchrotron. Voilà comment l’aventure a commencé !

 

Comment s’est passé l’organisation de votre séjour ?

Laura DELCUSE, accueillie au Institute for Innovation in Sustainable Engineering, Derby, Grande-Bretagne

Malgré le peu de temps entre la réponse positive et mon départ (moins de 2 mois), tout s’est très bien passé ! Toutes les personnes avec qui j’ai dû discuter pour le projet ont été très réactives pour me permettre de préparer au mieux mon voyage. Bien entendu, c’est toujours un peu compliqué quand on doit faire le lien entre le laboratoire d’accueil et son laboratoire, mais dans l’ensemble ça s’est bien passé.

Yujun RUAN, accueillie à l’Université de Qingdao, Qingdao, Chine

D’abord, j’ai contacté la directrice de la filière du français pour demander l’admission de stage. Ensuite, j’ai préparé un projet de stage et discuté les détails avec ma directrice de thèse. En même temps, j’ai déposé les dossiers pour le programme « DrEAM », heureusement, j’ai reçu un avis favorable. A la fin du mois d’août, je suis venue en Chine à Qingdao pour commencer mon stage.

 

Qu’espérez-vous accomplir à la fin de votre mobilité en ce qui concerne vos recherches ?

Kamil ELKHOURY, accueilli à Harvard University, Boston, Etats-Unis

J’ai toujours voulu faire de la recherche ayant un fort impact, de nos jours, c’est très compliqué d’atteindre ce niveau sans collaborer avec d’autres domaines, universités ou pays. A travers la collaboration entre l’Université de Lorraine et Harvard University, nous tentons de résoudre la problématique de la régénération de cellules cardiaques après un infarctus. Si nous parvenons à résoudre ce problème, nous pourrions sauver des millions de vies. J’ai hâte de publier les résultats de notre travail excitant dans des journaux d’influence.

Jean-Malo MASSICARD, accueilli à l’Université de Leiden, Leiden, Pays-Bas

Plus que de simplement prendre des compétences du laboratoire d’accueil, un de mes objectifs est de véritablement instaurer une collaboration durable entre mon équipe et celle du laboratoire d’accueil. Cette relation se fait pour l’heure autour d’une problématique scientifique qui concerne un axe de ma thèse, mais aux vues des résultats obtenus, elle pourra que s’enrichir considérablement dans le futur. En effet, bien que les thématiques soient éloignées, elles convergent vers le même objectif ultime qui est de découvrir de nouveaux antibiotiques et autres molécules à forte valeur pharmacologique.

 

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à nos doctorants qui souhaitent partir à l'étranger ?

Imane EL HOUJEYRI, accueillie à l’Université de Laval, Quebec

Je leur conseille de garder leur enthousiasme à découvrir et à collaborer avec l’équipe de recherche accueillant, et de construire des ponts d’amitié avec les collègues et assister à des activités en groupe, ce qui leur permet d’accomplir leur travail dans un environnement sain et motivé.

Samuel LOUVIOT, accueilli au City College of New York, Etats-Unis

Se préparer très longtemps à l’avance pour toute les démarches administratives avec l’étranger, c’est pour moi le plus important : la préparation.

 

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