Les Défis du Bois 2014

 
Publié le 21/05/2014 - Mis à jour le 10/05/2023

La 10ème édition des Défis du Bois, organisée par l’ENSTIB d’Epinal (École nationale supérieure des technologies et industries du bois) et l’École d’Architecture de Nancy s’est achevée le 20 mai au Parc du Cours au cœur d’Épinal. Ces défis étaient parrainés par Luc Schuiten, architecte-artiste bruxellois, considéré comme un visionnaire.

Une expérience unique dans un contexte étonnant …

50 architectes et ingénieurs venus du monde entier ont travaillé d'arrache-pied durant 7 jours et 8 nuits, afin de relever les Défis du Bois lancés par les organisateurs.
Sortis des meilleures écoles d’architecture ou d’ingénierie françaises et internationales, les participants ont dû dépasser la barrière de la langue et de la culture pour s’accorder et concevoir ensemble une œuvre audacieuse, créative et néanmoins cohérente et solide…
A leur arrivée, les 50 participants ont été répartis par tirage au sort en 10 équipes. Nationalités, écoles et formations, ingénieurs et architectes ont ainsi été mélangés. Ils ne se connaissaient pas, mais ont eu connaissance de quelques indices sur le sujet au cours des semaines précédant le challenge.

8 jours et 7 nuits pour réinterpréter  la  « folie *»

Logée pendant une semaine sur le site, chaque équipe a reçu les mêmes outils et la même quantité volontairement limitée de matériaux.  Durant la première journée, les étudiants ont pu réfléchir, dessiner et apprendre à se connaître et à  s’entendre. Ces premières heures ont donné naissance à une maquette expérimentale. Les jours suivants ont été consacrés à la réalisation du projet. A l’arrivée de cette expèrience: 10 œuvres poétiques et aériennes ayant les doux noms de  Trifolie, Traboulangle, Néga-tree, Discreligneuse, Abritarbe, Foliographie, Escaèdre, Heptaplosion, Élévasion ou encore Propylhêtre. Le jury des Défis du Bois 2014 a rendu son verdict en attribuant le 1er Prix à Trifolie.
Photothèque en ligne sur le Facebook de l'UL

Et après

Les 10 œuvres resteront visibles tout l’été avant d’être recyclées en papier ou en panneau de particule., toujours dans un souci de « penser vert » en ne gaspillant pas les ressources et plus encore en sachant utiliser les rebuts.

* Le terme « folie » désigne en France dans  la seconde moitié du XVIII ème siècle une maison de plaisance que se faisait construire l'aristocrate, le financier ou l'actrice, généralement aux alentours des villes mais isolée dans la nature. Elle répondait dans sa destination et dans sa conception à un caprice de courtisan, qui se lançait le défi de bâtir l'une de ces maisons dans un laps de temps très court, comme par une sorte de provocation de l'argent au temps.