Date(s):
Jeudi 6 septembre 2018 - 19:00
Lieu(x):
La Chaouée
1 rue du Champé
Metz
Fragment, Mâche Un Truc & La Chaouée présentent Éclectisme et hasard de calendrier #2 avec pour une nouvelle soirée, avec toujours cette envie de décloisonner les genres, les publics et de proposer un maximum de sons au public!
4 groupes sont donc au programme, les français de Bégayer, les autrichiens de Radian, les suisses de Convulsif et les belges de Gura.
Participation libre
BEGAYER
Loup Uberto textes, voix, guitare, trois-corde, trois-corde basse, radios, bombarde, kayamb
Lucas Ravinale choeurs, trois-corde basse, radios, harpe préparée, pandeiro Alexis Vinéïs Batterie, percussions, gardon
RADIAN [Autriche]
Martin Brandlmayr batterie, electronqiue
John Norman basse
Martin Siewert guitare, lapsteel, électronique
CONVULSIF [Suisse]
Jamasp Jhabvala violon, electronique Christian Müller clarinette, electronique Loïc Grobéty basse, voix Maxime Hänsenberger batterie
GURA [Belgique]
Leentje basse David batterie Ludo saxophone, voix
Chanson française, musique bruitistes, rumeurs des musiques anciennes et outre-occidentales, instruments faits-mains, radios-transistors modifiés et autres vieux objets électroniques. On devrait pouvoir juger du bonheur d’un disque de Bégayer à l’ampleur de sa bâtardise, aux confusions de ses influences, à l’opacité de son propos. Bâtardise des formes de composition, bâtardise de l’instrument de musique, mutisme de la langue sont autant de gestes contents.
Radian combine l’instrumentation traditionnelle de la musique rock avec des structures abstraites, extrêmement minimalistes. Ils créent un espace de tension entre des dynamiques extrêmes, des parties librement improvisées et une construction méticuleuse. C’est à Vienne que Radian puise ses influences et façonne la vive scène électronica depuis le début des années 2000.
Convulsif c’est l’excellence. Violon, clarinette basse, basse électrique et batterie: l’alliance d’instruments mélodiques classiques aux fondations rythmiques du rock, le tout agencé avec génie dans des compositions puissantes.
Une voix, un saxophone, une batterie et une basse, voilà les instruments nécessaires au déploiement de la virulence de Gura. Du Doom-jazz expérimental qui fait du bien par où il passe !