Le LMOPS et l’IJL (Institut Jean Lamour) de l’Université de Lorraine, l’université de Reims (BioSpecT), l’Université de Mulhouse (LPIM), l’Université de Strasbourg (UNISTRA) : 5 laboratoires de la région Grand Est ont organisé du 16 au 18 mai 2018 dans un cadre bucolique et au vert : au Ventron (Vosges) la 24e réunion du Groupe Français de Spectroscopie Vibrationnelle (GFSV).
Les objectifs du GFSV, pilier de la communauté des spectroscopistes vibrationnels en France, sont de :
- valoriser les récentes avancées techniques et scientifiques en spectroscopies et microscopies IR et Raman,
- stimuler les échanges entre spectroscopistes, chimistes, physico-chimistes, physiciens, polyméristes, etc… et autres disciplines (géologie, santé, physique nucléaire).
Les thèmes scientifiques abordés au GFSV couvrent tous les domaines d’études des matériaux, de leur mise en œuvre à leur durabilité et valorisation, en passant par la caractérisation de leurs propriétés et en utilisant l’ensemble des outils disponibles, notamment par couplage avec d’autres techniques (rhéologie, rayons X, rayonnement synchrotron, AFM, thermographie IR, etc…) sans oublier les outils statistiques de traitement des données de chimiométrie. Il y avait environ 90 participants, une dizaine de constructeurs, beaucoup d’académiques, quelques industriels et même des chercheurs étrangers (Allemand, Anglais-Espagnol, Belges). Ce congrès convivial (soirée Jazz, dégustation de munster, de bières vosgiennes et de whisky lorrain) et riche en échanges scientifiques a permis d’aborder les sujets plus spécifiques suivants :
- Les innovations technologiques des spectroscopies, en particulier en termes de détection, d’amélioration des performances mais aussi en imagerie ou en traitement des données.
- La caractérisation in situ de matériaux au service du suivi de procédés industriels. Un focus un peu plus particulier a été fait sur les couplages d’expériences ouvrant de nouvelles perspectives intéressantes de caractérisation.
Ce colloque a lieu tous les ans et le prochain sera organisé par des chercheurs de l’Université de Lyon en mai 2019.