Pour beaucoup d’entre nous, l’inscription ou le classement au titre des Monuments historiques évoque une protection absolue ; « La » protection qui devrait préserver le bâtiment ou l’objet qui en bénéficie du sort qui nous a privés à tout jamais de joyaux tels que l’abbaye de Cluny ou qui aurait pu faire disparaître récemment les manuscrits de la bibliothèque de Tombouctou. Or, cette seule procédure ne suffit pas. A Metz, dans les années d’après-guerre, ont disparu, sacrifiés sur l’autel de l’urbanisme moderne, des bâtiments tels que l’hôtel dit des Perpignant, place Saint-Martin ou les maisons pittoresques de la rue des Roches, les 9 rue Saint-Ferroy et 2 rue Marchant… pourtant inscrits ou classés. Sans compter les richesses insignes alors en instance de classement ou celles, pourtant connues et reconnues, qui n’ont jamais pu s’honorer de cet avantage au final bien dérisoire. Dans quelles circonstances cela fut-il possible et cela le serait-il aujourd’hui encore ? Cette conférence a contexte le centième anniversaire de la loi sur les Monuments historiques. (1913).
Patrick Trimbur : enseignant d’histoire-géographie en lycée, il a mené des recherches et donné des conférences en histoire médiévale, notamment dans le cadre du Centre d’études grégoriennes de Metz. Depuis quelques années, ses recherches ont porté sur le XXe siècle, plus particulièrement sur l’évolution de l’urbanisme à Metz depuis 1945. Prochains articles à paraître : Saint-Pierre-aux-Nonnains, la plus vieille église de France ? Et Metz, ville d’art sinistrée dans le Monde du 30 avril 1970.
Gratuit pour les étudiants et le personnel de l’UL : sur présentation d’un justificatif
Cotisation annuelle pour les personnes extérieures :
- Thionville, Sarreguemines, Saint-Avold : 65€/personne ou 120€/couple
- Metz : 90€/personne ou 160€/couple
Site de l'Université du Temps Libre : http://www.univ-lorraine.fr/culture/utl