Dans nos interactions les plus quotidiennes, nous tentons de percevoir les intentions d’autrui à partir d’indices multiples et d’expressions variées. Cela vaut des interactions verbales, où l’expression est réglée par nombre de principes implicites, qu’ils relèvent de la grammaire, de la sémantique ou de la pragmatique. Cela vaut également des interactions non verbales, l’expression étant alors gestuelle et plus largement corporelle. Ainsi cette perception n'est-elle pas restreinte à l’interaction avec des êtres humains capables de parler : elle semble s'étendre aux interactions avec certains animaux et, pour ce qui nous intéresse, avec certaines machines qui n’utilisent pas de ressources verbales. La capacité d’expression d’une machine robotisée paraît cruciale pour permettre l’interaction. Comment donc perçoit-on ce qu’exprime le « corps » d’une machine ? Qu’est-il possible d’exprimer ? Une réactivité minimale doit-elle être implantée pour donner à percevoir des intentions ? L’expression est-elle une simulation, ou une délégation de l’expression d’intentions voire d’émotions par un concepteur ? Ces questions seront au cœur des contributions aux Journées PsyPhINe 2017.
Journée organisée par le groupe PsyPhINe (MSH Lorraine).
Entrée libre dans la limite des places disponibles. Programme et inscriptions sur la page web des Journées