L’ENSEM Eco Marathon (E2M) est une association étudiante de l’Ecole Nationale Supérieure d’Electricité et de Mécanique (ENSEM) qui participe depuis 1996 à la compétition internationale Eco Marathon organisé par Shell.
A ses débuts, l'association concourrait dans la catégorie « prototype » fonctionnant avec un moteur thermique. C’est à partir de 2007 que l’E2M a débuté la réalisation de son premier véhicule électrique de type « Urban » alimenté par une pile à l'hydrogène conçue par le Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée (LEMTA).
Cette année, la compétition s’est déroulée à Londres du 25 au 28 mai 2017. L’association détaille toute leur aventure londonienne sur leur site internet : http://ensem-marathonshell.fr/category/competition-2017/
L’hydrogène, l’énergie du future ?
L’hydrogène est désormais considéré comme une alternative crédible aux énergies fossiles, notamment dans les transports. Cette molécule peut être utilisée directement comme carburant ou convertie en électricité à l’aide d'une pile à combustible, comme cela est le cas pour le véhicule de l’E2M.
Utilisé comme source d'énergie, l'hydrogène possède l'immense avantage de ne pas émettre de gaz à effet de serre et notamment de CO2. En effet, l'hydrogène en brûlant dans l'air n'émet aucun polluant et ne produit que de l'eau. Cette caractéristique place l'hydrogène comme un des vecteurs énergétiques les plus prometteurs du 21 ème siècle.
Le LEMTA au cœur du développement du vecteur hydrogène pour la transition énergétique
Le LEMTA est un acteur incontournable de la recherche sur le vecteur hydrogène. Intégré dans un vaste partenariat regroupant plusieurs laboratoires lorrains dans le cadre du projet ULHyS* de Lorraine Université d’Excellence (LUE), le LEMTA développe principalement ses compétences dans le domaine des piles à combustible à membrane (PEM).
Le laboratoire a participé activement au projet Horizon Hydrogène Energie (H2E), un vaste programme de déploiement d’une filière hydrogène-énergie compétitive et durable en France et concentre ses recherches sur les deux principaux verrous qui limitent encore le développement des piles à combustible : leur fiabilité et leur densité de puissance limitées. Ces travaux ont eu un impact important sur leurs performances et leur durée de vie, certains systèmes ayant depuis largement dépassé les 10000 heures de fonctionnement, sans intervention.
*ULHyS : Université de Lorraine, Hydrogène Sciences et Technologies.