Techniques de commercialisation en alternance : témoignages (1ère partie)

 
Publié le 27/03/2017 - Mis à jour le 14/03/2018

Interview de Laura MULILOTO, 22 ans, et de de Laura LINARÈS, 20 ans, étudiantes en 2e année de DUT TC (Techniques de commercialisation) en contrat d’apprentissage à l’IUT de Metz.

Pouvez-vous me parler de votre formation ?

L.M. : Les cours portent sur différents aspects du domaine commercial : de la négociation avec des particuliers ou des professionnels, comment préparer un entretien client, des accroches types. Des cours de gestion, de comptabilité, l’étude de bilans d’entreprise, les stratégies marketing des entreprises, tout l’aspect communication, le choix des prix, le positionnement…

L.L. : C’est un diplôme assez varié où nous voyons énormément de choses, du marketing sous différents aspects : du marketing opérationnel, du marketing de base…

Également beaucoup de comptabilité générale, comment analyser le risque auprès d’un client en analysant les bilans, les comptes de résultats, voir si le client est solvable etc…

Que souhaitez-vous faire par la suite avec ce diplôme ?

L.M. : Je suis en train de m’inscrire à un Programme Grande École à la Montpellier Business School pour poursuivre jusqu’au Master2, toujours en alternance. D’ailleurs je viens juste de poser mes candidatures. Je commence déjà à chercher une entreprise là-bas.

J’intégrerai un Bachelor en 3e année directement, je devrai passer un concours interne à l’école qui par la suite m’inscrit automatiquement en Master si je réussis le Bachelor.

L.L.: Mon but par la suite est d’intégrer la Licence Professionnelle Commerce Spécialisation commercialisation de produits et services financiers de l’IUT de Metz. Cette Licence peut également être suivie en alternance. Je souhaiterai par la suite devenir Chargée de patrimoine.

Quel est le rythme suivi ?

L.M. : C’est une semaine en cours  / une semaine en entreprise. Nous n’avons pas de vacances scolaires puisque nous sommes considérés comme salariés, c’est-à-dire que nous bénéficions, comme des salariés classiques, de 25 jours de congés à poser, selon nos souhaits et l’accord de notre patron évidemment. Nous sommes en entreprise pendant les vacances scolaires.

L.L.: Le rythme de l’alternance, c’est une semaine en entreprise / une semaine à l’école. A savoir qu’en décembre, étant donné que les étudiants en DUT TC classique sont en vacances, nous sommes pendant 3 semaines en entreprise et c’est la même chose pendant les vacances d’été.

En juillet-août nous sommes en entreprise et c’est un rythme qui est assez soutenu parce qu’il faut à la fois savoir gérer tout ce qui se passe en entreprise et ce qu’on fait à l’école. Il faut s’avancer la semaine où on est en entreprise pour la semaine suivante car le programme est assez soutenu. Tout ce qu’on fait est très condensé, donc ça va très vite en cours, c’est surtout çà qu’il faut prendre en compte quand on veut faire de l’alternance.

Comment le gérez-vous ?

L.M. : Au début c’était un peu une cadence à prendre. Quand on n’a pas l’habitude de travailler en continu c’est un peu difficile, mais comme je travaillais avant ça allait, c’était plutôt facile. Après c’est plutôt la cadence des cours qui est un peu compliquée puisque quand je sors du travail, je dois encore travailler mes cours, sachant que toute la journée on n’a pas forcément travaillé sur le sujet. Du coup ça prend du temps à revenir quand on n’a pas vu de comptabilité depuis une semaine. Ça c’est quand même un peu dur, mais ça va, c’est faisable. Au bout de quelques mois on s’y fait et on s’adapte.

L.L. : Au début c’est un peu compliqué parce qu’il faut vraiment savoir s’adapter et puis plus les semaines passent et on s’y fait tout de suite en fait. La pratique c’est la partie la plus intéressante du DUT.

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