Que trouveront les archéologues du futur, d’ici quelques siècles voire quelques milliers d’années ? Des pierres taillées du paléolithique certainement, des peintures pariétales sans doute, des hiéroglyphes à coup sûr, des rouleaux de parchemins probablement, des livres peut-être.
Mais que deviendront les milliards d’informations engrangées dans les disques durs, qui se démagnétisent et sur les CD ou DVD, qui avec leur revêtement photosensible, redoutent la lumière du soleil ? Quelles images, quels sons, quels écrits de notre société restera-t-il dans 2000 ans ? Auront-ils résisté aux épreuves du temps et aux mutations technologiques comme l’ont fait la première photo, le premier film, le premier enregistrement sonore.
Désormais nos données sont de moins en moins « ancrées » dans la matière. Si bien que l’on peut se demander si notre civilisation sans support pérenne est encore capable de produire de la mémoire ? En réaction à ce problème majeur, des chercheurs se livrent à une véritable course, une course contre l’oubli. Peut-être détiennent-ils déjà entre leurs mains la solution pour fixer à jamais notre nouvelle mémoire faite de 1 et de 0.
NOS ORDINATEURS ONT-ILS LA MÉMOIRE COURTE ?
UN FILM DE VINCENT AMOUROUX & ÉLÉNA SENDER
52’ / France / 2015 / Arte France, ZED
ACCOMPAGNÉ PAR SAMUEL NOWAKOWSKI
Maître de conférences à l’Université de Lorraine et chercheur au Loria (CNRS, Inria et Université de Lorraine)
EN PARTENARIAT AVEC LE CENTRE « LE LIERRE » ET LA VILLE DE THIONVILLE