Entre le cinéma clérical qui véhicule une image très conservatrice et les audaces émancipatrices de la République, on perçoit les hésitations et les tensions autour de la place de la
femme dans la société. Dès le début de la dictature, le cinéma franquiste va se faire le reflet de la relégation de la femme à un statut de mineure sociale destinée à n’être qu’épouse et mère.
Figure maternelle ou fille perdue, chanteuse objet de dévotion amoureuse ou icône enfermée dans un carcan religieux, la diversité des cas peut paradoxalement nous permettre d’ébaucher
une vision cohérente des femmes dans le cinéma franquiste.
Nicolas Blayo
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