La technologie du tri par « Cytométrie en flux », repose sur la séparation physique de cellules ou de particules d'intérêt à partir d'une population hétérogène. Elle a déjà fait ses preuves en hématologie (diagnostic et suivi thérapeutique), en cancérologie, en immunologie et en pharmacologie. En recherche fondamentale, elle permet la caractérisation de populations cellulaires ou de micro-organismes, le tri stérile et le clonage des cellules d’intérêt.
ASTRIOS, le trieur nouvelle génération de la Fédération de Recherche Bioingénierie Moléculaire, Cellulaire et Thérapeutique, installé depuis septembre 2015 au Biopôle de Nancy, permet d'obtenir à la fois des performances dans la sensibilité de détection et la possibilité d'une analyse simultanée de 14 fluorescences selon les critères que lui donneront les chercheurs.
C’est en faisant défiler les cellules ou les particules devant 3 lasers que les différentes combinaisons du tri s’opèrent sur 6 voies différentes. L’équipement, présenté aux chercheurs lorrains le 25 février prochain, affichera 70 000 événements de tri par seconde. Une performance qui permet de disposer rapidement de données sur un très grand nombre de cellules et de pouvoir les classer en sous catégories complexes ou rares.
D’un coût de 400 000 €, l’achat de l’ASTRIOS a été financé grâce aux contributions de la Région Lorraine, du CNRS, de l’INSERM et de l’Etat. L’équipement est mis à la disposition des chercheurs de la région que ce soit pour des études cliniques ou des études fondamentales.
