LabCom LEMCI : la simulation pour réduire le cycle de conception des circuits imprimés

 
Publié le 22/10/2015 - Mis à jour le 23/10/2015
Circuit imprimé pour un système de test composants

Avec le soutien financier de l’ANR, et l’appui du  pôle de compétitivité Materalia, l’inauguration du LabCom LEMCI le 21 octobre 2015 marque une étape importante dans la coopération entre le LEM3, laboratoire UL , UMR CNRS et CIMULEC, PME lorraine.

de véritables mille feuilles de matériaux

Le bon fonctionnement d’un satellite ou d’un avion de chasse repose sur des circuits imprimés produits en très petite quantité dont la fiabilité doit être maximale. Durant longtemps, la conception de tels dispositifs s’est appuyée sur la production de prototypes successifs jusqu’à ce que l’expérience démontre la capacité du circuit imprimé à résister aux contraintes qu’il rencontrerait en conditions réelles. « Aujourd’hui l’expérience ne suffit plus pour s’assurer de la fiabilité des circuits imprimés » constate Sébastien Mercier, professeur au Laboratoire d'étude des microstructures et de mécanique des matériaux (LEM3) et enseignant à l’UFR MIM : « les circuits imprimés actuels sont de véritables mille-feuilles de matériaux dont les interactions sont de plus en plus complexes ». Le recours à la simulation informatique pourrait déboucher plus rapidement sur des prototypes fiables. Tel est l’objectif du LabCom LEMCI.

de nouvelles opportunités sur le plan scientifique

Le Laboratoire d’études et de modélisation pour les circuits imprimés (LEMCI) est le résultat de la rencontre du LEM3 et de la société CIMULEC, une PME fondée en 1979 et dirigée par un ancien doctorant du laboratoire, Monsieur Bodin. Grâce à un financement de l’agence nationale de la recherche, les deux partenaires se donnent trois ans pour poser les bases d’un futur pôle d’excellence autour des circuits imprimés. « Il s’agit d’un transfert de technologie et de compétences » précise Sébastien Mercier. « Cependant, travailler en R&D sur ce sujet nous ouvre de nouvelles opportunités sur le plan scientifique » poursuit-il. En témoignent une première publication conjointe avec CIMULEC et les financements d’une thèse CNES qui débute cette année et d’une thèse Marie-Curie « Horizon 2020 ». Pour cette dernière,  les deux partenaires sont en collaboration avec l’Espagne et Israël.

« Pour nous, les matériaux composites constituent un nouveau secteur d’activité par rapport aux métaux dont nous étions spécialistes du fait du passé sidérurgique de notre région » conclut Sébastien Mercier.

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