Blandine Hubert, chercheuse en psychologie du développement au 2LPN et enseignante à l'UFR SHS de Metz, s'intéresse aux trajectoires développementales des enfants, en particulier à travers les compétences sociales et le harcèlement scolaire. Elle aime travailler avec le monde de l'éducation et les enfants et adolescents. Son conseil pour les filles qui souhaitent se lancer dans une carrière scientifique est de croire en elles, d'avoir confiance en elles et d'oser se lancer malgré les stéréotypes de genre.
Quelle est votre thématique de recherche ?
Blandine Hubert : "J’ai plusieurs domaines de recherche, je suis en psychologie du développement, donc j’essaie de comprendre comment est-ce que les enfants grandissent. Donc je m’intéresse principalement aux trajectoires développementales que chacun d’entre nous peuvent suivre. Et sur deux plans principaux, je m’intéresse beaucoup à tout ce qui concerne le domaine des compétences sociales, donc notamment à travers des recherches sur l’acceptation et le rejet par les pairs. Qu’est-ce qu’il fait que certains enfants sont plus acceptés que d’autres, ont plus d’amis que d’autres. Et je m’intéresse également au lien avec le harcèlement scolaire et ce qu’on appelle aussi le cyber harcèlement scolaire de nos jours."
Que préférez-vous dans votre travail ?
Blandine Hubert : "Avec le monde de l’éducation à travers ma recherche. Et également avec les enfants et les adolescents eux-mêmes qui je peux suivre dans mes recherches."
Un conseil pour les filles qui voudraient se lancer ?
Blandine Hubert : "Je leur conseille de croire en elles, d’avoir confiance en elles et d’oser se lancer. Je crois que c’est le plus dur de nous jours parce qu’on vit dans une société qu’on peut appeler sexo-spécifique, qui est genrée, donc on attribue régulièrement des rôles aux hommes et aux femmes. Et par exemple, on voit bien qu’on pense encore que cératines carrières scientifiques sont plus destinées aux garçons et les derniers résultats des études internationales le montrent les filles suivent moins de carrières scientifiques. Or elles ont tout autant de potentiel que les garçons. Donc il faut oser."