jeudi 12 février / 20h30
théâtre du saulcy - metz
paf 8/5 euros
en partenariat avec le service Culture Artistique et Sociétale
de l’université de Lorraine, dans le cadre de Cinémetz
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JUKE FILM BOXE
performance pour deux projecteurs et quelques films 16mm
Gaelle Rouard projecteurs 16mm
STROMBOLI MAIN GAUCHE
Riojim projection en 16mm
OLIVIER DI PLACIDO/JASSEM HINDI
Olivier Di Placido guitare électrique, électroniques
Jassem Hindi magnétophone cassette, électroniques [Palestine]
La diversité et la pluralité du cinéma est mise à mal à Metz par le choix politique de laisser la programmation des cinémas du «centre-ville» au monopole d’une multinationale dont on connait la capacité à vendre des films et des produits plus ou moins dérivés mais dont on ne connait pas la capacité à nous surprendre esthétiquement, intellectuellement et émotionnellement. Cette soirée cinéma et musique d’art et d’essai se veut une soirée où nous pouvons faire l’expérience d’un autre cinéma, d’une autre (libre) expression du cinéma et montrer l’exemple d’un cinéma que nous aimons et aimerions voir !
Le cinéma est un art, le 7ème du nom. Nous devons le soutenir comme tel.
«Le projo c’est un instrument, le film une matière»
Gaëlle Rouard est une cinéaste versée en chimie sur pellicule qui a mis au point plusieurs procédés de traitement et développé un jeu d’instrumentiste sur projecteur 16 mm, au cours de ses participations à différents groupes d’improvisation, ou en solo. Elle prendra les manettes et nous jouera quelques pépites argentiques issues de sa Juke Boxe.
Le projecteur et le film sont manipulés en direct pour faire exploser le cadre de projection, tirer d’un montage fumeux une fameuse histoire du cinéma. Dans le noir battement des obturateurs les choses font irruption, fantomatiques, comme des îles qui n’ont pas encore reçu leur nom.
Le duo travaille avec des machines cassées : guitare pour Olivier, magneto cassette et autre pour Jassem, créant une musique qui oscille entre rythmiques fracassées et passages plus calmes voire évocatifs. Influencés par les techniques d’éditions propres à la musique de studio (mixage, volume, cut, panning et transition abrupte) Olivier Di Placido et Jassem Hindi délivrent en concert, une sorte de musique concrète ultra low-fi et noise/bruitiste, jouée en temps réel et nerveuse à souhait, obsédée par les coupures rapides et les techniques d’effacement. Le tout avec un instrumentarium d’objets/appareils cassés et l’étonnante et hautement unique approche guitaristique d’Olivier Di Placido qui joue de son instrument comme un tourne-disques, un synthétiseur voire un orchestre de gamelan.
renseignement
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