Le patrimoine a commencé à être un enjeu ayant une dimension politique à partir du 19ème siècle. L’archéologie, comme objet socio-anthropologique d’étude, nous permet de comprendre les liens profonds avec l’identité. Elle a été instrumentalisée pour des raisons politiques dans la construction de la puissance nationale. Celle-ci n’était pas le propre d’un pays mais de tous les pays européens : une vision du monde pour devenir un pays puissant.
Antigone Mouchtouris
Sociologue, professeure émérite de l’Université de Lorraine, Antigone Mouchtouris est spécialiste de la sociologie de la culture et auteure de plusieurs ouvrages sur la sociologie du public et la réception des œuvres artistiques et du patrimoine. Elle a écrit l’ouvrage : Le patrimoine de l’autre, avec Francesca de Micheli.