Rencontre avec le président du TUM : Théâtre Universitaire de Metz [VOS ASSOS # 2]

En 43 ans, bien des étudiants se sont investis ou ont bénéficié des activités du TUM, le Théâtre Universitaire de Metz. Chaque année, l’association organise deux à trois soirées pour présenter ses créations, ainsi qu’un festival à l’occasion duquel elle invite de jeunes troupes émergentes et d’autres théâtres universitaires. A ce programme s’ajoute cette année la participation à l’organisation d’un festival de théâtre universitaire international qui se déroulera à Sarrebruck du 10 au 14 juin : GrAFiTi.

Antonin Cloteau préside l’association après en avoir été trésorier l’année dernière. Il est étudiant en troisième année de licence Arts du spectacle, option Arts de la scène, théâtre et danse et espère intégrer l’an prochain une école de comédiens.

Quel est votre rôle et vos missions dans l’association ?

AC : En tant que président, j’anime les réunions, je rencontre les partenaires, j’organise les activités des membres de l’association, je budgétise les opérations…

L’originalité c’est qu’au TUM, nous sommes aussi des créateurs. Nous nous retrouvons en particulier à l’atelier de jeu théâtral à la Maison de l’Etudiant : il nous permet d’avoir une pratique en parallèle des cours de la licence Arts du spectacle. Nous avons la chance de pouvoir disposer des locaux de l’espace Bernard-Marie Koltès pour nos répétitions comme pour nos représentations. L’an dernier, je n’étais pas seulement trésorier, j’ai aussi joué dans une pièce !

Comment avez-vous rejoint l’association ?

AC : Je suis arrivé à Metz pour la licence Arts du spectacle. Un ami m’a encouragé à participer à l’atelier du TUM en plus de celui organisé par l’espace BMK. C’est par le jeu que l’association prend son sens : une fois que j’ai commencé, il est devenu évident qu’il fallait continuer de la faire vivre.

Après le départ de l’équipe précédente en fin de licence, nous avons repris le bureau de l’association et je suis devenu trésorier. Cette année, on m’a encouragé à devenir président : je me suis senti désigné. Nous pensons déjà à la relève : plusieurs étudiants de deuxième année font déjà partie du bureau et l’atelier de jeu est majoritairement fréquenté par des étudiants de première année.

Comment trouvez-vous un équilibre entre votre engagement associatif et vos études ?

AC : Le TUM permet de toucher à tous les aspects de l’organisation d’un évènement et de confronter ce que j’apprends en cours avec une pratique concrète. C’est essentiel dans une filière comme la nôtre. Il arrive que l’activité associative prenne le pas sur les études : j’ai déjà manqué des cours pour pouvoir participer à des répétitions importantes. Mais les deux sont tellement complémentaires, que c’est pour la bonne cause.

Quels sont les temps forts de l’association ?

AC : Nous organisons deux ou trois soirées par an. Elles se déroulent le plus souvent à l’espace Bernard-Marie Koltès, mais nous tenons à sortir des murs de l’université dès que l’occasion se présente, comme lorsque nous avons joué au Musée de la Cour d’Or lors du festival Etudiant dans ma Ville en septembre. L’an dernier nous sommes allés jouer à Dijon, cette année c’est le théâtre universitaire de Dijon qui viendra pour notre festival. Nous allons bientôt lancer l’appel à candidatures pour élaborer le programme de ces trois jours.

Que diriez-vous à une personne qui a envie de s’engager dans l’associatif étudiant et plus particulièrement au TUM ?

Notre association n’est pas réservée aux étudiants en Arts du spectacle. Nos ateliers sont gratuits et créer ensemble est vraiment une expérience humaine enrichissante ! Outre le jeu d’acteur, le TUM permet de se frotter à l’organisation d’évènements, à la gestion de projet... C’est un cadre dans lequel on peut faire les choses à fond.