Factuel est allé à la rencontre de Jamal Bougdira, nouveau vice-président en charge de la valorisation à l'Université de Lorraine, afin d'en savoir plus sur son rôle et de découvrir les grands enjeux de la nouvelle vice-présidence.
Pouvez-vous présenter en quelques mots votre vice-présidence pour Factuel ?
La Vice-présidence en charge de la valorisation est rattachée au « Pool Recherche » de la nouvelle équipe politique de l’Université. Mon action porte sur l’amélioration de la valorisation du patrimoine scientifique et des résultats de la recherche en prenant en compte les problématiques liées à l’éthique et à l’intégrité scientifique, la facilitation des actions d’innovation, de transfert et de valorisation économique.
Je serai également amené d’une part à contribuer à l’élaboration et au suivi des Accords Cadre de partenariat, notamment sur le volet de la propriété intellectuelle et d’exploitation des résultats et d’autre part à coordonner la représentation de l’établissement dans les dispositifs de valorisation et de transfert dont l’Université de Lorraine est membre fondateur notamment les Instituts Carnot, la SATT SAYENS, l’IRT M2P, Metafensch, et les pôles de compétitivité.
Ces activités seront menées en lien avec le Vice-Président en charge du partenariat afin de conjuguer nos actions sur toutes les dimensions de la chaîne de la valorisation.
Quels sont les grands enjeux (et/ou le calendrier) à venir pour votre vice-présidence ?
L’enjeu principal est de répondre aux besoins des acteurs et des laboratoires en termes d’accompagnement, d’allègement des processus, de responsabilisation, de prise de risques et de reconnaissance de leur engagement dans les actions de valorisation notamment de recherche partenariale, de dépôt de brevet et de création d’entreprise. L’objectif étant l’amélioration des indicateurs « valorisation » et l’accroissement des ressources propres des unités.
Le second enjeu est d’inscrire notre Université dans la démarche PUI (Pôle Universitaire d’Innovation) à l’échelle du site Lorrain. Il s’agit d’élaborer une stratégie partagée avec l’ensemble des acteurs (SATT, Incubateur, IRT-M2P, Instituts Carnot, pôles de compétitivité…). L’objectif est de rendre plus lisible l’offre de transfert de connaissances et de technologies, et de fluidifier les relations et les partenariats public-privé.