Factuel est allé à la rencontre de Benoît Grasser, nouveau vice-président adjoint à la politique scientifique à l'Université de Lorraine, afin d'en savoir plus sur son rôle et de découvrir les grands enjeux de la nouvelle vice-présidence.
Pouvez-vous présenter en quelques mots votre vice-présidence pour Factuel ?
La Vice-présidence Adjointe à la Politique Scientifique s’inscrit dans le « Pool Recherche » de la nouvelle équipe politique de l’Université de Lorraine, qui comprend, outre la Vice-présidence du Conseil scientifique (VPCS), la Vice-présidence en charge de la valorisation, la Vice-présidence en charge du numérique, des données et de la science ouverte, et la Vice-présidence en charge de la politique doctorale. Lors de la précédente mandature, il était apparu que, compte-tenu de la charge de travail et de la complexité croissante des dossiers, le VPCS devait être épaulé par une équipe proche. C’est dans cette perspective que la fonction que j’occupe a été souhaitée par la Présidente, et mon rôle consiste essentiellement à venir en appui de Jean-Luc Blin dans la mise en œuvre des différents registres de son plan d’action. En particulier, dans la continuité d’une mission dont j’avais déjà la charge sur les deux dernières années, je serai impliqué dans le processus d’accompagnement une partie des Unités de Recherches pour la préparation du prochain contrat quinquennal, puis dans son suivi. Plus globalement, il s’agit donc d’assister le VPCS dans les échanges avec les différentes communautés de recherche de l’établissement. En outre, je serai aussi impliqué dans la politique de l’Université en matière de communication de la recherche, notamment à travers The Conversation, en lien avec la Direction de la communication, et la labellisation « Science avec et pour la société (SAPS) », en lien plus particulièrement avec la Vice-Présidence en charge de la politique de vie universitaire et les Vice-présidences du « pool formation ».
Quels sont les grands enjeux (et/ou le calendrier) à venir pour votre vice-présidence ?
Les enjeux les plus immédiats sont liés au calendrier des opérations d’évaluation menées par le Hcéres, et notamment la phase consacrée aux visites des Unités de Recherche. Cette phase commence dès la rentrée et se déroulera pour l’essentiel jusqu’en octobre. Avec d’autres membres de l’équipe politique et avec les directeurs des Pôles Scientifiques, il s’agira de représenter l’établissement auprès du comité de visite, d’être à l’écoute de ses questionnements et de lui apporter dans la mesure du possible les éléments de contexte qui lui permettront d’affiner ses analyses. Il y aura ensuite, en parallèle de la phase d’élaboration de leurs projets par les Unités de Recherche, une phase collective d’analyse des rapports d’évaluation, qui impliquera notamment le Conseil Scientifique, les Pôles Scientifiques la Direction de la Recherche et de la Valorisation ainsi que nos partenaires institutionnels pour les UMRs, et. Ces projets élaborés par les Directions et les membres des Unités feront l’objet d’une évaluation par les instances de l’établissement et doivent permettre de préparer au mieux le déroulement des activités de recherche dans le cadre du prochain contrat quinquennal. Il s’agit notamment d’obtenir la meilleure visibilité possible sur les intentions et les objectifs scientifiques, dans les différents champs disciplinaires, mais aussi à leurs interfaces. Progressivement, les autres aspects de ma mission vont se mettre en place, en lien étroit à l’agenda du VPCS. En ce qui concerne la communication de la recherche, il s’agira de continuer à promouvoir le dialogue entre les sciences, la recherche et la société, qui représente, aujourd’hui en particulier, un enjeu majeur des défis que doivent affronter nos sociétés. Comment communiquer les résultats de la recherche vers la société ? Mais aussi, comment écouter les autres acteurs de la société pour un dialogue fertile et rigoureux, à la hauteur des différentes transitions ? The Conversation France qui fête cette année son 7ème anniversaire et dont l’Université de Lorraine est membre fondateur est un très bel exemple de réussite en la matière, et c’est également tout l’intérêt de la labellisation SAPS obtenue au printemps dernier et qui vise plus spécifiquement les jeunes publics.