Louise Perrin et Alaric Catard sont deux doctorants (pas tout à fait) comme les autres : ce sont des précurseurs. Ils ont tenté l’aventure des clubs-étudiants-chercheurs initié par le programme ORION, avec la création du club Bionysos.
Factuel : Pouvez-vous nous parler des clubs-étudiants-chercheurs ?
A. Catard : L'objectif est d’initer les étudiants du niveau licence 3 au master aux activités de recherche dans une athmosphère qui sort du cadre universitaire classique.
L. Perrin : Cette année, le but était de mettre en place des clubs pilotes. Stéphane Désobry, mon directeur de thèse, nous a proposé de nous lancer.
L.Perrin et A.Catard : Notre but est de susciter le goût de la recherche. Nous espérons accueillir une vingtaine d’étudiants et nous avons bon espoir d’y parvenir.
Factuel : Les sujets de recherche des doctorants porteurs de clubs sont en lien avec les activités du clubs. sur quoi porte votre thèse ?
A. Catard : J’ai commencé ma thèse au Laboratoire Réactions et Génie des Procédés (LRGP) en octobre dernier. Je travaille sur la valorisation du PLA qui est un bioplastique par voie enzymatique. L’idée est d’anticiper la fin de vie des bioplastiques comme le PLA qui représenteront 40% du marché en 2030 selon certaines estimations. Pour ce faire, nous allons utiliser des catalyseurs biologique,s c’est-à-dire des enzymes pour transformer ce PLA et lui donner d’autres applications.
L. Perrin : J’effectue mes recherches au sein du Laboratoire d’Ingénierie des Biomolécules (LIBio). J’ai débuté ma thèse en avril 2021. Elle porte sur un procédé d’émulsification par hautes fréquences. Il s’agit d’un procédé breveté par une entreprise qui permet de former des émulsions en limitant l’utilisation de tensioactifs.
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