Peut-être Nadia, d'Anne-Sophie Mercier / Pascal Reverte
Il faut se méfier des légendes familiales construites à coup de souvenirs approximatifs, de récits contradictoires et de photographies trompeuses. Il faut se méfier des légendes. C’est le point commun entre le capitalisme, le communisme et les familles.
Résumé
La légende de Nadia Comaneci. Celle d’une gymnaste qui obtient pour la première fois la note parfaite aux Jeux Olympiques. La légende de la perfection. Et du chaos aussi. Celui de son corps de fillette à qui l’on reproche d’être devenu une femme. De son corps que le monde entier semble vouloir posséder dans un même désir. De son corps que les Ceausescu pensent avoir créé, avec l'air, l'eau et la Roumanie. De son corps qui ne tombe jamais, contrairement au mur de Berlin et au rêve américain. Peut-être est-ce aussi l’histoire d’une petite fille qui décide de devenir une légende pour ne pas avoir la vie promise aux autres petite filles.
Note d'intention
"Dans une alternance de dialogues, de monologues, d’éléments de fiction ou documentaires, dans des registres de jeu contrastés, ces cinq corps s'affranchissent de la chronologie (on ne se souvient jamais dans l'ordre) et de la biographie pour tenter de reconstituer, entre songes et souvenirs, la famille qu’ils paraissent être, les victoires, les entraînements, les compétitions, la fuite aux USA, la Roumanie d'avant et d'après la révolution, la vie en Amérique, la chute du mur de Berlin… Le réel est abrogé dans ce songe ou plus sûrement cette fantasmagorie, étymologiquement « l’art de faire parler les fantômes en public. »" Pascal Reverte
Distribution
D'après une idée originale de : Anne-Sophie Mercier.
Conception : Anne-Sophie Mercier et Pascal Reverte.
Écriture et mise en scène : Pascal Reverte.
Collaboration artistique : Alexandra David.
Avec : Olivier Broche, Aude Léger, Nicolas Martel, Elizabeth Mazev et Vincent Reverte.
Scénographie : Jane Joyet.
Création et régie lumières : Léandre Garcia Lamolla.
Création musicale et sonore : Antoine Sahler.
Régie son : Laurent Le Gall.
Création vidéo : Julien Appert.
Production : Le tour du Cadran.
Coproductions : Ki m’aime me suive, Théâtre du Beauvaisis / Scène nationale de l’Oise, La Manekine / Scène intermédiaire des Hauts-de-France, Le Palace / Montataire, Espace Bernard-Marie Koltès – Metz.
Avec le soutien de : La Faïencerie, scène conventionnée de Creil.
Le tour du Cadran est conventionné avec la région Hauts-de-France, le département de l’Oise et bénéficie de l’aide à la création de la DRAC Hauts-de-France.
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