Ouverture de la saison de l’Espace Bernard-Marie Koltès et ouverture du festival Court toujours, en partenariat avec le NEST, centre dramatique national de Thionville-Lorraine.
Une soirée entière consacrée à la forme courte, de trente minutes ou moins.
ALTROPHOBIA
Mise en scène Martine Waniowski (compagnie des Bestioles-Lorraine)
Création musicale et sonore, interprétation Gilles Sornette
Création lumière Brice Durand
Interprétation Reda Brissel et Martine Waniowski
Forme courte issue d'une recherche autour de la peur de l'Autre. Chaque société, chaque époque a besoin de boucs émissaires pour justifier ses angoisses et ses violences. A partir d'un questionnaire et d'interviews, nous construirons notre langage scénique et sonore, et nous tenterons de dresser une esquisse de cet Autre aux multiples visages qui nous fait si peur aujourd'hui, en expérimentant plusieurs systèmes narratifs au service du réel.
NU(Ə) MUET
Conception, danse, chorégraphie Camille Mutel (compagnie Li Luo –Lorraine)
Composition musicale Juan Jose Eslava
Création lumière Matthieu Ferry
Nu (ə) muet est une esquisse chorégraphique de la nudité. Le (ə), en phonétique, est cette lettre silencieuse posée en fin de mot qui ne se prononce pas mais existe par son absence. La nudité est ici envisagée comme ce qu’un Nu révèle sans jamais pouvoir le saisir. Le vide est recherché comme une faille entre différentes images du corps par le morcellement de la chorégraphie, l’intrusion de l’obscur dans la lumière et la perception du silence comme source du son.
NOISINDIA #
Eryck Abecassis & Olivia Rosenthal
Le projet Noisindia # est né en Inde. Trois mois de séjour pour une résidence de recherche artistique sur les casseurs de bateaux (les ship-breakers) à Alang, afin de préparer une tragédie musicale basée sur le cycle création/usage/destruction.
Noisindia utilise une partie des matériaux vidéos et sonores captés en Inde et sur les chantiers de destruction pour proposer une pièce sonore, visuelle et littéraire sur le recyclage, les gestes des ouvriers, l’argent, l’organisation du travail, la métamorphose des matières et les conditions de cette métamorphose. Dans sa forme et son contenu, Noisindia garde la trace vivante de l’Inde.
Avec Olivia Rosenthal, le texte devient un des éléments de la composition sonore et visuelle. Il raconte à la fois le chantier, le travail des ouvriers, la découpe des navires et la mise en œuvre de la métamorphose de tous ces matériaux.
VOLE ENCOR(D)E
De et avec Mathilde Clapeyron et Nicolas Chambrot (compagnie Epissure)
« Voler. S'envoler. Décoller. Je veux m'élever. Je. Veux. M'élever. M'envoler. J'en ai marre d'être enlisée au sol, engluée dans les habitudes, presque déjà souterraine, privée de lumière, de chaleur, de couleurs, d'air. Je ne connais pas les courants, je n'ai pas les ailes, je ne veux pas sauter, pas traverser le vide, pas mourir! Mais m'envoler. Ouvrir les bras, les déployer au vent, m'offrir. Et m'envoler. Je rêve, je rêve, je rêve, je rêve, un jour, de planer, de pouvoir survoler. Disparaître sur la surface des souffles, me laisser porter par leurs forces, et tourbillonner, tourbillonner, tourbillonner... »
Théâtre du Saulcy - Université de Lorraine
Ile du Saulcy - METZ
réservation 03 87 31 56 13 ou theatredusaulcy-reservation@univ-lorraine.fr
tarif 5 euros ou carte abonnement