Sexe et érotisme dans l’Antiquité gréco-romaine

 
Comme l’écrit Georges Bataille, « l’érotisme est l’un des aspects de la vie intérieure de l’homme » (L’Erotisme, éditions de Minuit, Paris, 1957). C’est un phénomène proprement humain, dans le sens où il revêt toujours une dimension psychique et fantasmée. A l’inverse, la sexualité est pratiquée autant par les êtres humains que par les animaux. Nous seuls, hommes et femmes, avons donc le privilège d’être des animaux érotiques, c’est-à-dire capables d’élaborer des scénarios sexuels imaginaires, voire de produire des récits ou des œuvres exprimant la toute-puissance du désir, appelé éros en grec.