[TCF] Le personnage de Joker suinte le malaise existentiel. Allociné « Joker », ou la grimace des indignés

 
Pour avoir l’air sérieux et s’attirer les bonnes grâces des critiques cinématographiques, mieux vaut être sombre et torturé qu’entraînant et bigarré. Tel est le principe esthétique qui a guidé Todd Phillips pour renouveler l’approche hollywoodienne des comics avec Joker. Un Lion d’Or au festival de Venise est venu presque naturellement récompenser une stratégie cousue de fil blanc.