[Alumni-Docteurs UL] Rencontre avec Alexandre Henry, doctorant en sciences économiques

 
Publié le 16/10/2019 - Mis à jour le 5/05/2023

A l'occasion du projet de création du réseau de doctorants et d'anciens doctorants, les Alumni Docteurs de l’Université de Lorraine, nous vous proposons une série de portraits de doctorants et docteurs. Rencontre avec Alexandre Henry, en fin de thèse au Bureau d’Economie Théorique et Appliquée (BETA) - Ecole Doctorale Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion (SJPEG).

Quel a été votre parcours avant la thèse ?

Après un Master en double diplôme avec Sciences Po Paris et l’Ecole Polytechnique (Master Economics and Public Policy), j’ai eu une première expérience professionnelle dans le secteur public. J’étais chargé de projet à la direction de la Stratégie de la Direction de Pôle emploi. Notre équipe était en charge du projet stratégique définissant les priorités et les réformes de l’institution pour les 3 prochaines années.

En parallèle du doctorat, j’ai toujours gardé un pied dans la vie professionnelle. A la fois à travers de consultant pour des agences onusiennes : le Bureau International du Travail à Genève, le secrétariat de l’ONU et l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime à Bangkok. J’ai également eu une expérience de 18 mois dans le secteur privé, dans une Start up à Bangkok.

En quoi consiste votre activité de recherche ?

Actuellement, je suis en 4ème année de thèse de doctorat en Economie. Mon sujet de thèse « Essais sur les enjeux de croissance en Afrique Sub Saharienne » porte sur une recherche macro-économique et une méthodologie empirique. J’effectue ma thèse en temps partiel et j’ai alterné les périodes d’activités professionnelles et des périodes pendant lesquelles je me focalisais sur mes activités de recherche.

Je suis actuellement employé par la Banque Mondiale, au siège à Washington DC. Je suis rattaché au bureau du chef economist Afrique, dans le cadre d’un fellowship program de recherche.

Pouvez-vous nous décrire la journée type d’un doctorant ?

Etant doctorant à temps partiel, je ne pense pas être représentatif d’un doctorant typique en France. J’ai passé un temps limité dans l’enceinte de mon laboratoire et la plupart de mes contacts avec mes professeurs et mes collègues étaient essentiellement à distance. Les conférences étaient toutefois un moment privilégié qui me permettait de reconnecter avec mon école doctorale.

Les journées que je consacrais à mes recherches pourraient se décomposer de la façon suivante : une grande partie est dédiée à la recherche d’informations, pour se mettre à jour sur la connaissance actuelle sur le sujet traité. Une autre part importante serait consacrée à l’aspect technique de la recherche : collecter, trier, nettoyer des bases de données afin de les analyser. Enfin, une partie non négligeable est consacrée à la façon de communiquer les résultats : produire un produit final avec ce que cela requiert en termes de mise en page, édition, etc..

Comment envisagez-vous l’après thèse ?

J’envisage l’après thèse sereinement dans la mesure où j’ai pu avoir l’occasion de connaitre des expériences professionnelles variées au cours de mon parcours. Ces expériences m’ont donné envie de poursuivre une carrière non académique, même si l’aspect recherche restera important dans le cadre de mes prochains postes.  D’ailleurs, après l’obtention de ma thèse, j’envisage de poursuivre mon expérience dans le milieu de développement, au sein d’organisations internationales.

Pour en savoir plus : page personnelle d'Alexandre Henry