Le dispositif DrEAM a été mis en place par l’Université de Lorraine dans le cadre de l’Initiative Lorraine Université d’Excellence (LUE) pour développer la mobilité internationale de ses doctorants. Il permet de financer des séjours de 2 à 6 mois dans une unité de recherche à l’étranger (jusqu’à 5 000€ maximum hors coût de transport*).
Le troisième épisode de ce dispositif se déroulera du 16 septembre au 4 novembre prochain. Les doctorants inscrits à l’UL ayant un projet de mobilité internationale sont invités à déposer leur candidature auprès de la Maison du Doctorat. Le règlement et le formulaire de candidature sont disponibles, en français et en anglais, sur la page DrEAM du site web du doctorat*.
Trois doctorants, lauréats du premier épisode et revenus depuis peu de leur séjour, ont souhaité nous faire part de leur expérience DrEAM.
Yacine Ouazzani à la faculté d’économie de l’Université de Valence
Yacine Ouazzani, de l’école doctorale SJPEG, réalise sa thèse sur l’expérience de consommation de l’opéra. De retour d’un séjour de 9 mois à l’Université de Valence en Espagne, il nous explique la raison qui l’a poussé à candidater à DrEAM.
« Dès le début de mon doctorat, j’ai souhaité pouvoir effectuer un séjour de recherche à l’étranger. Je souhaitais en effet effectuer une partie de ma recherche dans un contexte et dans une langue différente afin de pouvoir découvrir une autre culture et d’autres modes de travail. Mon sujet s’y prêtait en outre parfaitement, dans la mesure où j’envisageais d’effectuer des comparaisons internationales. Les deux professeures qui se proposaient de m’accueillir sont par ailleurs spécialistes notamment du marketing culturel et connaissent bien le secteur de l’opéra pour avoir dirigé récemment une thèse dans ce domaine. DrEAM m’offrait donc la possibilité de concrétiser mon projet. »
Sandrine Breteau-Amores (en chemise à carreaux) avec les doctorants de la Chair of Forestry Economics and Forest Planning (Forêt Noire)
Sandrine Breteau-Amores, de l’école doctorale SJPEG, s’intéresse quant à elle à l’analyse économique des stratégies d’adaptation face à la sécheresse en forêt. DrEAM lui a permis de partir 6 mois à l’Université Albert-Ludwigs de Freiburg-im-Breisgau en Allemagne où elle a pu rencontrer des chercheurs de son domaine et avancer dans ses travaux de thèse :
« Etre sur place m’a permis de profiter d’un environnement de recherche favorable. En outre, j’ai pu acquérir de nouvelles compétences nécessaires à la réalisation de mon troisième chapitre de thèse, grâce à la collaboration avec Marc Hanewinkel et Rasoul Yousefpour. J’ai pu aussi parallèlement avoir des retours et suggestions des chercheurs en présentant mon travail, participer aux séminaires et aux évènements scientifiques proposés par la Chaire, ainsi qu’observer une organisation/structuration de la recherche différente de la nôtre. »
Erika Bartolomei dans son laboratoire
De nationalité italienne, Erika Bartolomei est une doctorante de l’école doctorale SIMPPÉ qui a traversé l’Atlantique grâce à DrEAM. Pendant 4 mois, au sein de la Washington State University, elle a travaillé sur un nouveau réacteur pour dépolymériser la lignine, un réacteur qui n’existe pas encore en Lorraine. Elle nous livre quelques conseils pour bien préparer son séjour :
« Deux conseils : Organiser bien en avance tous les papiers et les visas ! Planifiez bien le travail que vous voulez faire pendant la mobilité, en vous fixant des objectifs réalistes, parce que le temps passe vite ! »
Pour ceux qui sont déjà convaincus, on attend vos candidatures !
Dans tous les cas, rendez-vous sur http://doctorat.univ-lorraine.fr/fr/international/dream pour plus d’informations.