Ce qui est arrivé à Nouzonville est une dérive particulièrement odieuse de la mondialisation. Et il est important de l’expliquer, de mettre des mots dessus.
C’est l’histoire d’un pillage d’usine : un fonds d’investissement acquiert une entreprise pour un euro symbolique, n’y investit pas un seul dollar et réussit à en siphonner les actifs. Mais comment ça marche ? Ce conte musical, satirique et rock’n’roll nous rappelle que l’esclavage économique n’est pas une fatalité. Une pièce surprenante, salutaire et férocement drôle.
« Un conte musical satyrique et rock'n roll qui décrypte avec un humour féroce les mécanismes de la mondialisation. » L'Humanité.fr
« Un spectacle à recommander pour cause de salubrité publique. Théâtrorama Il y a des moments de flottement, comme dans la vie, des échappées musicales. C'est très fin. » Canard enchaîné
« C'est grâce à une mise en scène saisissante et à un humour caustique constamment présent, que le public sera pendant deux bonnes heures suspendu à cette leçon d'économie par la pratique. » DNA
Note d'intention du metteur en scène
" Je ne me suis pas focalisé sur la parole des ouvriers. Je voulais éviter tout misérabilisme. Je me suis dit que les difficultés des travailleurs et de leur famille allaient apparaître naturellement avec le récit. D’une certaine façon nous suivons le combat d’un directeur d’une PME pour la survie de sa forge familiale. Ça touche les spectateurs, c’est ce qu’ils voient dans toute la France en ce moment… alors, je me suis plutôt concentré sur les mécanismes de décisions soi-disant rationnelles et inévitables, qui ont entraîné la chute de cette entreprise. On se pose les questions ensemble, comme des gens qui n’y connaissent rien. Ce qui est le cas, mais on va essayer de comprendre. Et joyeusement, s’il vous plaît, dans la tradition du cabaret politique allemand. Donc, très important : on se donne aussi les moyens d’en rire ensemble ! "
Rainer Sievert
Distribution
- Un récit théâtral de Rainer Sievert
- Mise en scène Lionel Parlier
- Collaboration dramaturgie Marc Wels
- Collaboration texte Valérie Moinet
- Musique Manuel Langevin
- Lumière et scénographie Wilfried Schick
- avec Rainer Sievert, Manuel Langevin, Wilfried Schick
- Production Free Entrance (Île de France)
- Co-production et soutien Théâtre-scène conventionnée d'Auxerre, Théâtre Firmin Gémier/La Piscine - scène conventionnée d'Antony et de Chatenay-Malabry, l'Association Pain et Jeux, le Centre dramatique national de la Courneuve et la fondation Syndex